Il s’agit de longer d’abord la corniche de Tamaris pour, en passant par le port de St Elme, rejoindre la Plage de St-Asile.
A l’aller, on aperçoit, installée sur le muret, une dame qui dessine. Elle a un large chapeau sur la tête et, sur ses genoux, un bloc de dessin. En s’approchant, on distingue la grande boîte de pastels ouverte devant elle. A son niveau, on s’arrête et on lui dit bonjour. Elle lève la tête et répond en souriant aussi. On parle un peu. Son dessin est à peine ébauché : une des maisons qui bordent la corniche, blanche et bleue, de style mauresque, avec un clocheton très élégant. On la félicite encore une fois et on la quitte pour continuer le chemin.
Au retour, de nouveau on l’aperçoit et, au fur et à mesure qu’on s’en approche, on remarque que sa position n’a pas varié. Elle tient toujours ses feuilles sur ses genoux et semble très concentrée. Le dessin couvre désormais toute la feuille : la maison, la végétation tout autour, le ciel si bleu. Quand on l’aborde, un simple sourire suffit et on dit : « Alors, ça avance bien ! ». La conversation reprend quelques instants.
Puis on se quitte en se disant au revoir.
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Sur la corniche.
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Le long de la ligne de bus.
Après l’arrivée en train dans une ville, il s’agit de rejoindre le lieu du rendez-vous. On a tout son temps car on est parti tôt : on savait que le train allait longer la mer et on voulait profiter de cette vue sur mer avec la lumière du soleil matinal.
On repère l’arrêt de bus et le numéro de la ligne. Du doigt, on rejoint l’arrêt qui nous concerne : la quinzième station. Entre la première et la deuxième, il s’agit de suivre le boulevard. On part à pied. A l’arrêt n°2, de nouveau du bout du doigt, on suit le chemin vers le 3ème arrêt. Et on y va à pied. Ainsi de suite. On voit ainsi de jolis bâtiments. Des gens. Des arbres. Des bancs. Des boulevards. Le ciel bleu. La promenade le long de la mer si bleue. On tourne à droite. On remonte une pente assez raide mais tant pis car le paysage s’élargit. On admire les pins, les palmiers, les eucalyptus. On regarde des gens sur leur terrasse ; ils regardent le paysage.
Et quand on arrive, c’est juste l’heure du rendez-vous.
Voilà.