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c'était la traduction de tous les airs de moi connus

  • La traduction de tous les airs de moi connus.

    Après les allers-et-venues des moments de fête, les sons de la vie quotidienne reviennent à petits pas. Un oiseau lance une belle trille ; le vent souffle et fait claquer les feuilles ; la pendule ticque et tacque sans se presser ; les chats sont affairés : la toilette, la sieste, monter ou descendre l’escalier, chercher le coussin le plus moelleux de l’instant, s’y enrouler ; le livre qui s’ouvre à une page qu’on aime.
    Justement, c’est Emily Dickinson :

    Mieux - que la Musique !
    Car moi – qui l’entendis
    J’étais habituée – avant – aux Oiseaux –
    Ceci – était différent – C’était la Traduction –
    De tous les airs de moi connus – et d’autres –

    Nul ne le pouvait jouer – une seconde fois –
    Hormis le Musicien – parfait Mozart.

    Ecouter alors le concerto pour piano n°20, K466, tout simplement,
    « traduction de tous les airs de moi connus – et d’autres ».