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joie

  • Joie.

    Sentir un bras passer sous son bras et une main s’accrocher fermement. Aller ainsi à petits pas, tous petits pas, de la voiture à la porte puis jusqu’à la salle d’attente puis jusqu’à la salle d’examen. Et retour. A la maison, fermer les volets, s’assurer que tout va bien, et dire à demain. Joie de pouvoir faire cela, de sentir en soi la capacité de faire cela.

    Partager un repas. Féliciter la cuisinière et lui demander la recette qu’elle donne avec moult précisions. Aller de l’un à l’autre pour servir, dire un petit mot, sourire. Ecouter des histoires de vies, regarder des mains usées aux doigts tordus qu’on prend dans ses propres mains pour les réchauffer car leur peau épaisse garde désormais toujours le froid de l’oubli. Joie de pouvoir faire cela, de se sentir à sa place.

    De derrière la fenêtre, regarder les oiseaux venir picorer dans la mini-mangeoire qu’on leur a installée là où les chats ne pourront pas aller. Ils vont et viennent, battent des ailes, piaillent. Joie de pouvoir faire cela, de sentir que ce spectacle-là est immensément merveilleux.

    Bon lundi à chacun, dans la parcelle de joie que nous pouvons tous avoir en nous.

  • Pistes pour le mois de juillet. Progresser en lucidité.


    Progresser en lucidité.
    Voir le monde tel qu’il est, les gens comme ils sont. Ce n’est pas toujours facile, ni gai, ni exaltant de regarder bien en face ce qui ne va pas : la pollution, le réchauffement climatique, les pandémies, la misère, les guerres qui n’en finissent pas – ça c’est pour le monde ; et pour les gens, les non-dits, les faux-semblants, le manque de courage, la violence qui parfois s’affiche clairement et parfois se dissimule.
    Mais il y a aussi les fleurs, les oiseaux, les ciels de l’aube au couchant, les arbres et les montagnes, les ruisseaux et les mers, et des gens qui font du mieux qu’ils peuvent, qui innovent, qui sont déterminés à construire plutôt qu’à déconstruire, qui sont gentils, ceux qui demandent en vérité « comment ça va ? », et puis il y a l’amour et la joie, ça compte aussi, ça existe aussi.
    Et peut-être que progresser en lucidité aide à ne pas tout voir en noir et blanc mais à remarquer les nuances ; aide à ne pas dire non systématiquement, ni oui non plus d’ailleurs ; aide à se trouver une place, sinon un rôle, dans ce monde qui interroge.

    Bon mois de juillet !
    Et à samedi !