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pierre morency

  • Opulence.


    L’œil américain, de Pierre Morency reste toujours à portée de main parce que c’est agréable de le feuilleter et d’en relire des passages alors qu’on attend que l’eau bout pour le thé :

    « Si vous habitez une maison dont la seule fenêtre donne sur la verdure, vous êtes un être privilégié. Si, au surplus, près de cette ouverture poussent des arbres fruitiers, vous comptez parmi les opulents de la terre. Car les arbres fruitiers ne fournissent pas que des fruits, ils produisent en quelque sorte des oiseaux ! »

    A ce moment-là, livre dans une main et bouilloire dans l’autre, le regard se tourne vers la courette et, miracle, un petit oiseau qu’on ne sait identifier sautille sur le chèvrefeuille. Il a dû aller picorer les grains de riz laissés à son intention dans une coupelle sur le muret et repart vers son nid.
    Pas d’arbres fruitiers ici mais quand même une sorte d’opulence !



    Pierre Morency, L'oeil américain, Ed. Le mot et le reste, 2021, p. 141.

  • La question du lundi. Livre à garder, à prêter, à offrir.

    Par ici, on achète peu de livres. Uniquement quand on est sûr qu’on les aimera vraiment, qu’on les relira certainement et qu’on prendra plaisir à les prêter ou à les offrir.

    C’est déjà arrivé avec certains livres comme Une année à la campagne, de Sue Hubbel ou Une vie bouleversée d’Etty Hillesum ou Le jardin enchanté de Maria Hofker ou La nuit privée d’étoiles de Thomas Merton… et plein d’autres. Pour ceux qui viennent d’être cités, on a d’ailleurs à la maison deux exemplaires : celui qui reste à la maison, celui qui peut être prêté.

    C’est ce qui vient d’arriver avec L’œil américain, de Pierre Morency. C’est un livre qu’on a acheté. On le relira. Pendant sa lecture, on pensait déjà : « Je vais en commander un deuxième exemplaire et je le prêterai à X et ensuite à Y. » ou « Je vais l’offrir à Z pour son anniversaire. » Etc.

    Au passage, vifs remerciements à D. du blog A sauts et à gambades.

    D’où la question du lundi : Quel livre avez-vous eu envie, parce que vous l’avez beaucoup aimé, de garder, de prêter et d’offrir ?