1er mai 2010. Le bouquet du Grand Vizir.
Aller dans la colline cueillir des fleurs.
Composer son bouquet de pentecôtes roses, de silènes blancs, de genêts bien jaunes, d’herbes folles, d’autres fleurs dont on ne sait donner que le nom de la couleur, bleue, ainsi que des herbes folles.
Quand le bouquet est assez gros, l’amener au Grand Vizir de la pâte à crêpes, dénommé encore l’Empereur de la mousse au chocolat.
Disposer le bouquet dans le vase de granit.
Rester un moment, là, à regarder le bouquet puis lui dire : « C’est un bouquet de la colline, pour toi ».
Egrener les souvenirs de tous les bouquets de fleurs depuis la nuit des temps : ceux du printemps, ceux de l’été ; les bouquets de feuilles d’automne, surtout des feuilles de platanes ; et même les bouquets de l’hiver, légères brassées de branchettes sur lesquelles on collait en riant des morceaux de coton.
Repartir en souriant de tous ces bonheurs des jours passés.
présent
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1er mai 2012. Relire d'anciens bonheurs du jour.
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4 février 2010. Le jour du bonheur.
Savoir qu’on vit, là, maintenant, un moment unique qui ne se reproduira plus jamais. Une belle plénitude qui dure une bonne partie de la journée, et qui va nourrir les jours à venir.