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se promener

  • Boucle.

    En sortant de la grande maison, on longe le lac qu’on peut ainsi admirer tout son saoul ainsi que les tilleuls en pleine floraison. Après un bon moment de marche, on repère, sur la droite, une petite route qui monte en serpentant. On la suit. De part et d’autre, des jolies maisons aux balcons fleuris de géraniums roses et rouges et souvent flanquées d’hortensias bleus qui se sont développés à profusion ou de bougainvillées fuchsias dont certains ont pris d'assaut même les toits. Entre les maisons, des arbres, toujours des tilleuls, des pins, des eucalyptus ; des fougères et des lauriers-roses. On aimerait bien quitter la route et justement, dans un tournant, on est attiré par un sentier qui lui aussi serpente et s’élève. On l’emprunte. Il y a toujours des fleurs, des arbres et, en contre-bas, le lac et les montagnes. Plus loin encore, on ne voit plus ni devant ni derrière la moindre maison mais les cimes des montagnes qui se succèdent comme des vagues jusqu’au bout de l’horizon. L’air, d’une grande clarté, allège tout. Pas un bruit, que celui des pas. On poursuit sur le sentier qui descend. On retrouve une route dont on suppose qu’elle mène aux bords du lac. Effectivement, après un bois de bouleaux, de nouveaux des maisons fleuries, les petites rues sombres du centre-ville, et les quais. On se rend compte qu’on a bien marché et comme juste à ce moment-là un bateau arrive à l’embarcadère, on le prend pour rentrer ce qui boucle la promenade.

  • Le butin de la balade.


    Tout au long de la balade, en même temps qu’une petite fille cueille des fleurs pour nourrir les escargots de son jardin au cas où ils ne trouveraient pas assez de feuilles, ramasser du romarin fleuri de bleu ciel et des anémones violettes trouvées miraculeusement sur un grand terrain en restanque près du vieux moulin du Beausset puis une branchette d’amandier cueillie sur le chemin du Castellet.
    Mettre cette harmonie de blanc, de bleu ciel et de mauve, dans le petit vase en verre aux parois rebondies qu’on garde près de soi pendant qu’on écrit.