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romarin

  • Arbousiers, thym, romarin, Sartoris, Faulkner, ne pas perdre de vue ses rêves.


    Marcher face à l’horizon pierreux du Garlaban et de la Ste Baume, croquer quelques arbouses bien rouges, cueillir du thym et du romarin.

    C’est dans Sartoris, de William Faulkner, lu pour la première fois en 1982 et relu depuis à plusieurs reprises, qu’on avait noté cette phrase, page 100 de l’édition Folio : « lui qui n’avait pas attendu que le Temps et tout ce qu’apporte le Temps lui apprissent que le suprême degré de la sagesse était d’avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre de vue pendant qu’on les poursuit. »

  • Trésors.


    En ce moment, les massifs dans la colline sont fermés. Il faut donc aller chez J. cueillir du thym et du romarin et chez B. de la marjolaine et du laurier car les réserves dans la cuisine sont épuisées.
    Sur le chemin du retour, regarder un long moment le Mai aux belles nuances de verts mêlés de bleus et d’ocre ; à son sommet, la petite chapelle est posée depuis presque toujours. C’est beau. Le cœur tressaille de joie.
    On en connait presque tous les chemins. Comme ceux de la forêt des Maures dont certains ont désormais disparu, hélas.
    Ils sont là, les trésors : la terre, les collines, les arbres, les plantes, les animaux et au-dessus d’eux le ciel bleu, et le vent, et le soleil, et l’été. Il n’y a pas de coffre-fort pour cela.