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vie intérieure

  • Vie intérieure

    Parce que

    j’aime beaucoup Dominique Fernandez

    j’aime bien les discours positifs

    c’est rare d’entendre quelqu’un qui ne râle pas systématiquement et propose des pistes de vie sans pour autant occulter toute difficulté

    je vois chaque semaine de nombreuses personnes âgées (bien souvent plus jeunes en âge que Dominique Fernandez lui-même) qui souffrent de la solitude alors qu’elles vivent en collectivité et d’autres qui ont famille et relations mais se sentent seuls aussi

    je constate que cette solitude fait peur et fait souffrir, étant donné qu’on a toujours dit et répété que la solitude était systématiquement négative

    je remarque aussi que peu de personnes se sont préoccupées tout au long de leur vie, de leur vie intérieure, et ne l’ont pas entretenue comme on le ferait d’un beau jardin

    cette solitude que Dominique Fernandez évoque est bien en lien avec non seulement la vie intérieure mais la liberté intérieure

    je me suis longtemps débattue moi-même pour que ma vie intérieure rejoigne ma vie extérieure et que personne ne pourra plus jamais me reprendre ma liberté

    je me sens bien car je suis seule et j’écris, étant ainsi à fond avec moi-même

    j’ai envie de partager avec vous cette interview de Dominique Fernandez par Fabrice Midal que vous pouvez écouter en cliquant ici.

  • Passer la soirée avec un colimaçon.

    Passer la soirée (en fait, plusieurs car c’était bon de prendre son temps) avec Le bréviaire du colimaçon, de Jacqueline Kelen, un livre sur la vie spirituelle.
    Croyant ou pas, on ne peut qu’être interpelé par tout ce que dit l’auteur sur la vie intérieure, trop négligée à notre époque en raison de l’impérialisme de la société de consommation (vive la « sobriété en tout »).
    Il est bien joli, ce symbole du colimaçon : il va lentement, il se contente de peu, ne cherche pas la gloire. Il emporte partout avec lui sa « cellule intérieure » : l’auteur l’a choisi pour faire comprendre l’urgence de ne pas vivre à la superficie de soi-même pour laisser s’épanouir « l’espace du dedans » dont parle Henri Michaux.
    Parmi les innombrables citations, une de Kafka, qu’on aime tant, et que, de fait, on aimerait relire : « Il y a deux péchés capitaux humains dont tous les autres dérivent : l’impatience et la paresse. Ils ont été chassés du Paradis à cause de leur impatience, ils n’y entrent pas à cause de leur paresse. »