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Prendre appui sur ceux qui sont forts.

Sur l’instant, ne rien pouvoir dire. S’affaisser sur le fauteuil. Etre sidérée – comme beaucoup.
Constater la barbarie.
Rester comme ça un long moment.
Puis, revient en mémoire un bonheur du jour qu’on avait écrit il y a déjà six ans :

13 août 2010. Irène Némirovsky.
Etre assise là où Irène Némirovsky elle-même s’est assise il y a plus de soixante-dix ans, et être sûre que la barbarie, si elle est plus forte sur l’instant, ne gagne jamais à l’aune de l’éternité : tout à côté, là, un jeune homme allongé sur sa serviette de plage, lit avidement Suite française.


Alors, on se remet debout.
On appelle de toute son âme ceux qui sont forts et sur lesquels on prendra appui.
Et on ressort le drapeau bleu blanc rouge qu’on avait plié il y a quelques mois.

Commentaires

  • ...oui, prendre le temps...;tristesse, colère puis...réagir!
    Bises de Mireille du sablon

  • Tellement triste et horrible ce qui vient d'arriver, je suis avec vous tous de tout coeur!

  • la Barbarie fait perdre la voix les mots hélas
    De tout coeur avec toutes ces familles qui ne pourront jamais oublier

  • Merci, chère Séraphine, pour ce merveilleux titre : "Prendre appui sur ceux qui sont forts"
    Lorsque nous aurons beaucoup "grandi", nous aussi, nous serons forts.
    Gros bisous et paisible fin de soirée.

  • ce qui est très triste c'est la façon de procéder de l'état islamique ; les attentats de très petits groupes impossibles à prévoir sur la forme et le lieu.. La vie c'est l'amour entre tous. Bises et merci pour ton article.

  • Pas de mots devant l'horreur ! Pas de mots non plus devant les récupérations politiciennes . pas de mots devant le déferlement de haine dans les commentaires sur les réseaux sociaux J'ai beaucoup aimé "Suite française ".

  • Merci Bonheur du jour... je suis encore sous le choc mais il faut rester debout... Oh oui!

  • Corps outragés, cœurs meurtris, nation bafouée, ces fous ne nous épargnent rien. Nous ne les épargnerons pas non plus.
    Mon drapeau flottait encore dimanche dernier, pour des jeux pacifiques.
    Je l'ai ressorti aussi.
    Et je garde un merveilleux souvenir de la Suite Française, mais aussi du Bal et e David Golder.

  • Abasourdie ..........Paix et tolérance vont ils être des mots à rayer du dictionnaire ?

  • heureuse d'avoir de tes nouvelles, prenons nous la main à travers les lignes...

  • Tristesse et incompréhension...
    Je suis de tout coeur avec ceux qui souffrent aujourd'hui.
    Sylvie

  • Rester sans voix, comme pétrifiée, penser à ceux et celles qui flânaient encore un peu après les belles lumières dans le ciel, profitant d'une soirée de fête avant de rentrer.... et l'horreur, la brutalité cruelle, sanglante. Alors sortir la machine à coudre, fouiller dans le stock de tissus, coudre un drapeau bleu blanc rouge, confectionner un papillon en tulle noir; aller le planter dans une jardinière fleurie sur la fenêtre et envoyer mille pensées d'amour à ceux qui souffrent, à ceux dont le regard s'est éteint un soir très noir... pour l'humanité. Merci de nous rappeler les mots d'Irène Némirovsky, pour ne pas désespérer.

  • Merci.
    Je crois que c'était important que tu partages aussi ce moment.
    Merci aussi à Valentine.
    "Prendre appui sur ceux qui sont forts"... oui !
    Pensées pour tous ceux qui sont dans la peine aujourd'hui.

  • Rien à ajouter ... Juste une pensée amicale avec toutes les familles endeuillées.
    BISOUS

  • Juste silence et recueillement.. vos phrases sont très touchantes dans ce monde meurtri par la folie.

  • Ca commence à bien faire toutes ces horreurs , quand cela cessera t - il !!!!!
    Bises mach'

  • Merci d'avoir repris ce billet si juste. Courage.
    Nous sommes bouleversés par ce massacre des innocents, cette folie meurtrière. Honte à ceux qui l'encouragent, au mépris de toutes les valeurs humaines, honte à ceux qui la récupèrent.

  • Tomber et se relever coûte que coûte, il y va de la vie ! Merci pour ces quelques mots qui nous ravivent l'esprit et nous donnent espoir.

  • Avancer, éberlué et pétrifié, décontenancé, mais conscient que notre devoir est d'avancer et ne freiner personne... l'un d'entre nous verra d'où arrive la lumière, en attendant... avançons!

  • merci de votre billet
    mots toujours important et délivre du silence ceux qui ne les ont pas .
    Françoise

  • Tout es dit... Il faut pourtant continuer la route...
    Amitiés...

  • Merci Bonheur du Jour... je ne trouve plus les mots, et suis comme toi dans la tristesse,....... mais on va vite se remettre debout, il le faut !
    Je t'embrasse.
    Den

  • Même si l'on sait que les mots d'Irène Némirovsky sont vrais, justes, je ne peux m'empêcher de douter de cette époque si moderne et si barbare qui nous fait vivre la peur pour les siens, la peur de l'autre aussi, et nous plonge dans une tristesse qui a du mal à passer...

  • Non, on ne s'habitue pas et on ne banalise pas. Mais on doit prendre un peu de distance, non pas pour se dire "ça ne passera peut-être pas par ici" mais parce qu'on a aussi le devoir de vivre notre vie jour après jour, et d'en protéger le sel. Un effroi après l'autre, c'est toute l'humanité qui a mal, et toute l'humanité aussi qui doit manger son pain quotidien et sourire à ses enfants. Encore et encore...

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