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  • Moisson.

    Partir de bon matin au marché et faire le tour des marchands qu’on aime : des grenades et de la gelée de grenade à la marchande, accessoirement, de légumes qui fait goûter aussi sa gelée de coings ; des dattes ; des gnocchis à la fabrique de pâtes ; de la mâche à la productrice bio ; du parmesan à l’Italien.
    A la librairie Baba Yaga de Sanary, se jeter sur le dernier livre de Sylvain Tesson, Les chemins noirs. Choisir également deux romans de Gilles Legardinier qu’on offrira à quelqu’un qui nous est cher.
    Terminer la couverture rose ; la laver ; la faire sécher bien à plat avant de l’offrir pour une minuscule petite fille qui vient de naître.
    Faire le compte des sous récupérés pour les Restos du Cœur à chaque fois qu’on apporte un gâteau au travail ; la somme est coquette, ça ira.
    S’émerveiller, mais s’en étonner quand même, de ce que l’hibiscus laisse poindre une prochaine fleur.
    Poster un courrier dans une enveloppe bleue.
    Donner, pour un petit garçon, le lit de sa mère qu’on avait depuis longtemps remisé dans un garde meuble.


  • La question du lundi : par cœur.

    En fin de dimanche, parler longuement avec une belle dame de 86 ans. On évoque tout d’abord la poésie et quelques poèmes qu’elle connait par cœur depuis sa tendre enfance. Puis, le grand Racine arrive dans la discussion. Et la voilà qui récite, entre autres, la tirade d’Athalie, scène V, acte II. On n’ose rivaliser avec Le bateau ivre
    Et vous, quels sont, parmi les textes que vous avez appris si jeune, ceux dont vous vous souvenez par cœur et que vous pouvez vous réciter pour vérifier que votre mémoire fonctionne encore bien ?