« Nous ne sommes pas une abbaye, ni un prieuré, et si nous sommes un monastère, c'est de la manière la plus petite, ….
Nous sommes actuellement trois moines qui essayent de vivre fidèlement la tradition bénédictine…..
… Nous vivons une petite réalité à tous les niveaux - la maison, les activités, l'entourage et le mode relationnel -, mais surtout, il ne s'agit pas pour nous de faire l'expérience d'une "fragilisation ", mais plutôt d'assumer une façon d'être primordiale de "fragilité " que nous pourrions définir comme constitutive de notre vie. Le fait d'être seulement à trois et d'habiter une maison qui n'est pas la nôtre, nous oblige à vivre profondément le moment présent, sans trop de projet pour l'avenir. D'un côté, cela nous rend très vulnérable, mais nous permet aussi, d'autre part, de valoriser la beauté de la liberté. »
Ces quelques lignes sont extraites de la page d’accueil du site de la Koinonia de la Visitation. Elles sont venues à nous et on les en remercie. Elles illustrent notre question du lundi :
Qu’est-ce que vous n’êtes pas, parce que vous avez refusé de l'être, et qui vous rend libre ?
Commentaires
j'ai refusé d'être une mère qui travaillait quand vint mon premier né ... bien sûr comme tes trois personnages, je fus "privée" de ce tout à l'argent que permettait dans les années septante le travail des deux au sein d'un couple, bien sûr il a fallu trouver toutes les façons de vivre sans dépenser plus qu'il ne fallait ... mais quelle liberté que fut la mienne à ne dépendre que de "la vie" !
amitié .
Je pourrais bisser le commentaire de marie-Claude.
Le prix de cette liberté acquise ne se mesure que bien plus tard... :)
Passez une douce journée. Amitiés.
Un homme d'argent et de possession. M'occuper trop de biens matériels est une contrainte pour moi
Lorsque pointe LA question essentielle : que faites-vous dans la vie ?,
j'appelle toujours au secours mon cher Montaigne qui apportait
LA réponse magnifique :
"Mon métier et mon art....c'est de VIVRE" !
Belle vie libre, chère amie lointaine !
La Question qui tue... Je voudrais bien écrire quelque chose de spirituel comme les lecteurs précédents mais rien ne me vient, ce matin.
Ah, si, finalement : "Je ne suis pas de mauvaise humeur."
Je savais bien que j'avais quelque chose à écrire !
Joyeuse journée.
J'aime votre réponse pleine d'esprit : "ne pas être de mauvaise humeur"
est déjà une si belle disposition !...
La liberté d’ÊTRE c'est l'essentiel, le reste n'est que arrangements. avec le quotidien. Amitiés.
Je ne suis pas carnivore car un jour, j'ai refusé de continuer à consommer des produits issus des animaux . Je suis végétalienne et libre parce que plus de souffrance dans mon assiette .
Bonne journée à toi.
Je ne suis pas ? Je suis ! vaste programme ! Bonne journée
Ce que je ne suis pas ? Attaché…
C'est ainsi que je me sens libre :)
Ma liberté est de pratiquer mon art... même si un jour je sais que j'en paierai le prix . Car un artiste ça ne gagne pas sa vie, encore moins une retraite
Je n'ai été qu'un peu une Madame Untel. Mari, ami-compagnon, ce n'était pas vraiment voulu, mais tous sont partis ou du moins, c'est moi qui les ai quittés. La question est de savoir s'ils m'ont poussée dehors, fait une vie qui ne me convenait pas... Bref, je suis libre, mais seule et le lien que j'avais avec mon fils s'est rompu quand il avait treize ans.
La liberté - voire la vie - coûte parfois très cher. On ne s'en remet jamais vraiment.
Je suis très touchée par votre commentaire. Merci de le laisser ici.
Comme vous, je pense, et je sais, que la liberté coûte cher.
Parfois aussi, les liens peuvent se renouer. Sait-on jamais.
Bon week end. Et merci encore.
Oh, en me relisant, je me rends compte que j'ai juste fait une erreur... Le lien avec mon fils a été tendu longtemps, mais bien sûr, il s'est renoué... C'est juste un nouveau départ - vers sa vie d'adulte, qui me bouscule un peu en ce moment.