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La question du lundi : un droit à la lumière.

Pour poursuivre dans le sens de la question de lundi dernier, voici une citation de Guy Corneau, extraite de son livre Victime des autres, bourreau de soi-même : « Le plus grand cadeau qu’un être puisse se faire à lui-même est de se donner un droit à la lumière et de s’en délecter. » Il voulait dire que ce serait formidable si tous ceux qui souffrent arrivaient à sortir des scénarios contraignants dans lesquels ils vivent. Si on a souligné cette phrase, c’est qu’elle ne fait pas seulement appel à une revendication, mais également à une jubilation. Jubiler d’être soi-même, n’est-ce pas que c’est beau ?

Commentaires

  • Oui être tout simplement est une jubilation, bien souvent on ne comprend la vie que le jour ou elle nous quitte, c'est bien pour cette raison que j'accueille chaque nouvelle journée comme un don du ciel et il en faut pas plus pour se sentir heureux
    Amicalement
    Claude

  • Vous avez acquis une grande sagesse, donc. Votre chemin a du être bien riche d'expériences de vie. Merci pour votre commentaire.

  • "Jubiler d'être soi-même", j'ai encore des progrès à faire mais cela viendra

  • Des progrès ? ou simplement le chemin de la vie ?
    Merci pour votre commentaire.

  • Ah oui quelle belle suggestion. Ca prend du temps et surtout des hésitations, bousculés que nous sommes souvent par le regard et les sentences des autres : comment supportes-tu ceci? (ciel, serais-je une martyre?), tu devrais/ne devrais pas (mince alors, je me laisse toujours avoir...)...

    Et puis oui... soudain on réalise qu'on est soi-même, que la recette des autres vaut pour eux et pas forcément pour nous, ou qu'en tout cas... nous revendiquons le droit à faire nos propres erreurs et mauvaises bouffes, au moins on ne reprochera rien à personne d'autre que nous.

    Et on ne se reproche rien du tout car on sait qu'on a fait ce qu'on pensait devoir faire, nous. Jubilation :)

  • Vous avez tout à fait raison : nous devons faire nos propres expériences, suivre notre propre chemin pour vivre notre propre vie, sinon, on vit la vie des autres, et cela ne va pas.
    Merci pour votre commentaire.

  • "l'enfer, c'est les autres" disait Sartre ... phrase qui dès mon plus jeune âge m'a interpellée ... tant et si bien que je me méfie des "victimes" qui s'autoproclament ...
    amitié .

  • Effectivement, ceux qui se plaignent tout le temps sont parfois agaçants !
    Merci pour ton commentaire.

  • Je pense que bien des gens s'épargneraient d'être malheureux s'ils ne s'enfermaient pas dans le malheur, consciemment ou inconsciemment...
    Bonne semaine à tous.

  • très chere dame, la marque de fabrique est dure à effacer
    le désir est enorme c'est pour cela
    que l'on plombe dans le ac à electrolyse pour recouvrir le chao en or philosophale
    la félure n'est pas visible à l'oeil nu
    38 ans de travail analytique clot

    fait que le sadique sans intelligence percoit le felure profonde
    celle comme les reflexe de pavlov est gravée au burin dans la peau.
    toutes les douleurs ne sont pas à caser dans les même catégorie
    et vous sembler si catégorique
    vous en êtes où de votre écorchure de genoux ?

  • Vous avez raison mais chacun a son chemin et il est tellement difficile de discerner le vrai du faux dans des vies malmenées... Parfois, on trouve un appui et on se dit qu'il est temps de tenter de faire autrement. Cela marche, ou pas.
    Merci pour votre commentaire.

  • "Se donner le droit à la lumière" voilà bien ce qui est important pour que le sourire s'installe. ! et avec le sourire le bonheur, non ? Belle journée à toi.

  • Et oui, tout est dans le sourire, n'est-ce pas ?
    Merci pour ton commentaire.

  • la jubilation d'être soi-même c'est aussi de le partager..
    Et pour certaines personnes nous n'avons pas le droit d'exister.

    Malgré des années et des années de travail.
    C'est leur nécessité. leur absolu oxygène.
    j'ai un cas dans mon atelier.

    Deux jours pour retrouver mon jus tant il est pompé.

    Avec les petits désordre avec l'arrivée systématiquement en retard

    Bref.

    Leur besoin de lumière sur eux.

    Au point de mettre en danger ton travail.

    Alors, la lumière t'allume le réchaud tu mets en toi le feux de détresse et la dynamo à en créer

    et tu sors de là tu es sur le point de tomber dans les pommes.

    La jubilation. j'ai l'impression qu'il y a longtemps que ce mot est sorti de ma vie. Et pourtant je l'aime.

    Belle semaine.
    Je connais bien ce livre de Corneau ,
    je l'ai longtemps consulté
    ce qu'il enseigne est très juste.
    Malgré tout ce savoir l'audace de certaine personne
    art de tuer l'autre pour prendre sa place.
    Gestion d'un transfert négatif.

    C'est drôle.

  • Je pense que Guy Corneau, dans ce passage, parlait plutôt de ceux qui souffrent de ne pas exister. Il n'évoquait pas les narcissiques dont vous semblez parler, qui ramènent tout à eux et qui sont ainsi source aussi de souffrance pour les autres.
    Merci pour votre commentaire.

  • Je trouve aussi... merci pour ces réflexions du matin.
    Passez une douce journée.

  • Merci pour votre commentaire. A bientôt j'espère.

  • Tiens je le reprendrais bien Guy Corneau... faire son bonheur (Et celui des autres ) se placer dans la lumière. Remercier d'être ce qu'on est. Il y a mieux peut être mais il y a tellement pire...
    Boire un café frappé sur une petite place et sourire de voir les gens heureux parce que les Diables rouges ont gagné un match...
    Écrire...
    Qui écrit à beaucoup de chances d'accéder à la jubilation...
    Au bonheur d'avoir écrit quelque chose,
    Créer... ou travailler...
    Répondre à une question du lundi...
    Toutes sortes de bonheur.

  • Guy Corneau indique, d'après ce que je comprends, qu'il faut s'autoriser à exister puisque nous vivons. Ce que vous évoquez est bien dans sa perspective.
    Merci pour votre commentaire.

  • Jubiler d'être à la fois soi même et de faire partie du Grand Tout c'est c'est le chemin vers la compréhension des absurdités de la vie.

  • J'aime ce mot jubiler. J'ai entendu Alexandre Jollien l'utiliser un jour également.
    Merci pour votre commentaire.

  • En effet, c'est magnifique!!! Bise, bon lundi tout doux!

  • C'est beau. Un titre à noter, pour le lire, pour l'offrir.

  • Oui, Tania, c'est un très beau livre. J'aime beaucoup Guy Corneau.
    Merci pour ton commentaire.

  • Quand tu es dans la dépression, aller vers la lumière semble impossible. Guy Corneau l'avait bien compris. Ses livres sont source de lumière.
    Si je comprends le mot jubiler et se délecter, j'en resterai au mot être. Car rien n'est acquis juste peut être cette espérance qui nous tiendra jusqu'au delà de la mort
    Bises et bon lundi

  • Guy Corneau n'utilise-t-il pas le mot jubiler pour parler de l'instant présent ? Je ne sais pas...
    Merci pour ton commentaire.

  • une cinquantaine d'années pour commencer à s'accepter… encore quelques lustres pour enfin s'émerveiller et se réjouir d'être… quant à 'jubiler', c'est quand même pas de la tarte mais, waouh, quel beau 'projet-à-la-carte' pour les années qui seront encore données !!….. et puisque mon prénom est quasi lumière dans le désordre, soleillons, soleillons dame Marie de la Jubilation !!……. clin de crayon !!

  • Effectivement, un prénom très symbolique, je dirais même magique !
    Merci pour votre commentaire.

  • Très belle incitation pour démarrer cette semaine

  • Merci pour votre commentaire. Belle semaine, donc !

  • Une phrase si juste du regretté Guy Corneau ! Merci Marie de le citer. Bises.

  • Il est parti très tôt, effectivement.... Merci pour votre commentaire.

  • Comme ce billet me fait plaisir !
    Humblement, j'avoue ne pas avoir lu cet auteur, mais cela ne saurait tarder.
    D'ici deux ans je terminerai ma septième dizaine, et maintenant je commence à ... me réjouir du fond du coeur et c'est si bon, non seulement pour moi, mais aussi pour les autres.
    Je dis bien "réjouir" car "jubiler" a pour moi une petite connotation négative.
    Je t'embrasse, Marie, et te souhaite une paisible fin de soirée.

  • Heureuse que vous puissiez désormais vous réjouir. J'aime aussi ce mot, réjouir ; mais jubiler aussi, qui est très positif pour moi.
    Merci pour votre commentaire.

  • Il m'en a fallu du temps pout être moi même…...Et encore, parfois, la pression sociale …...

  • Vous semblez fort pour pouvoir résister à la pression sociale !
    Merci pour votre commentaire.

  • "Il n'y a pas de lumière sans ombre" (Aragon)
    Jung a beaucoup parlé de l'ombre et de l'importance
    qu'il y a à reconnaître cette partie de nous mêmes:
    ".....Mettre quelqu'un en face de son ombre c'est aussi
    lui montrer ce qu'il a de lumineux...."
    La jubilation serait elle un clair obscur?

  • Cela ne fait aucun doute !
    Merci pour votre commentaire.

  • C'est magnifique, j'aime beaucoup votre texte.
    Douce fin de journée

  • C'est très gentil. Merci pour votre commentaire.

  • Un superbe texte, à lire et relire
    Belle soirée

  • C'est gentil d'envisager de le relire... Cela me touche.
    Merci pour votre commentaire.

  • Je ne sais pas s'il faut jubiler au sortir d'un scénario qui nous faisait endosser un rôle qui ne correspond pas à notre individualité profonde. C'est une guérison dont il y a lieu d'être satisfait, si l'on y parvient. Je pense que la meilleure façon de faire la paix avec soi-même est de se sentir aimé. Les thérapeutes ne peuvent que le conseiller sans pouvoir subvenir à ce manque.
    Je pense aussi que nous fonctionnons tous selon des scénario, mais ils ne nous font pas nécessairement souffrir et ne sont pas contraignants.

  • Vous avez tout à fait raison. Guy Corneau s'exprimait en tant que thérapeute. Je partage quand même son avis sur le fait que sortir d'une ornière, ou d'un gouffre, c'est selon, pour pouvoir enfin être soi-même est une jubilation ; par contre, l'ornière, ou le gouffre, on ne peut pas s'en réjouir.
    Merci pour votre commentaire.

  • Il faut avoir fait un long chemin de doutes pour en arriver là. S'accepter et s'aimer pour partager, re-donner cela à ceux que nous aimons est déjà un travail quand une personne en souffrance est jeune et n'accepte pas sa "finitude" prochaine... Merci à vous de passer outre vos maux pour nous consoler des notres...

  • Je suis touchée par vos mots que je reçois avec gratitude. Ils me confirment qu'en donnant, on reçoit beaucoup.

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