« C’est un temps pour balayer le superflu. »
Cette phrase, extraite d’une interview d’un philologue italien, Carlo Ossola, incite à la réflexion en cette période si douloureuse.
Faire le point entre ce qui est superflu et nécessaire. Faire donc le tri. Revenir à des valeurs qui se mesurent sur la longue durée. Tourner le dos à ce qui nous encombre. Se poser. Réfléchir.
La Croix, édition du lundi 23 mars 2020
Commentaires
C est mon credo depuis que l on m a offert un livre de Dominique L'oiseau. Heureuse de vivre confinée dans une maison allégée du superflu depuis plusieurs années maintenant. C est reposant de poser les yeux sur du "leger". Bonne journee
jamais de ma vie, je n'avais encore vécu cette situation où l'humain prend le pas sur tout le reste ...
quelle belle leçon !
amitié .
Au supermarché, plus de pâtes, plus de farine, plus de riz, plus de PQ, plus de sopalin mais plein de fruits et de beaux légumes… Alors oui, voilà le tri de la plupart des gens !!!
J'aime bien cette citation...Il est temps de nous débarrasser du superflu
Souhaitons Marie que ce méchant virus soit un électrochoc qui nous permette de poursuivre une vie allégée, tournée vers l’essentiel.
Prends bien soin de toi, laissons passer la vague avec grande prudence. je t'embrasse. Claudie.
Il y a longtemps que j'ai compris combien nous sommes prisonniers d'un tas de choses inutiles , dehors tout cela ! Je rêve , mais je rêve seulement , d'une maison japonaise traditionnelle , mais on peut du moins s'en inspirer dans les détails. Les avis sont partagés : certains ne se sentent à l'aise qu'entourés d'un tas de souvenirs , d'objets fétiches . Il faudrait aussi s'interroger sur le besoin de posséder , quel manque révèle-t-il ?
L'encombrement extérieur reste secondaire , c'est à l'intérieur qu'il faut chercher cet essentiel invisible pour les yeux !
C'est le moment !! Mais je ne suis pas du genre habituellement à m'encombrer. Pour vivre libre il faut aller à l'essentiel. Bonne journée à vous.
L'essentiel qui surgit en ce moment, du fond de nos ermitages,
peut être aussi la ronde des mots que nous échangeons
avec tous nos cercles proches...ou lointains :
- "La poésie, c'est le plus joli surnom qu'on donne à la vie."
- "Le Bonheur en partant m'a dit qu'il reviendrait".
Signé Jacques Prévert, l'enchanteur !
Continuez, chère Marie, à entretenir la flamme,
vos mots choisis ne sont pas superflus !
Quand ma maman est morte, il y a près de 20 ans, son armoire, dans sa chambre était presque vide; peu à peu, elle avait donné, Se libérer pour partir plus facilement, monter……...Légère et détachée.
Avec la retraite, j'avais commencé. Et là je continue. Juste manque de serrer dans mes bras ma fille, ses petits et mon gendre. Apprendre à ne plus dire, mon, ma, mes. Élargir l'amour. Bises
effectivement, c'est le bon moment d'y penser... en cette période difficile... parfois, donner aux autres ce qui nous encombre allège aussi le coeur
Au bout du compte, sur l'île déserte il n'y a que l'amour à emporter, l'humain comme écrit Claudeleloire.
Bonne journée paisible Marie.
C'est payé bien cher un moment de philosophie... et des années d'égarement, peut-être!
Très bonne réflexion !
Douce journée Marie, bisous, gros câlins à tes félins
Nous allons moins dépenser et c'est tant mieux, c'est vrai en faisant nos courses une fois par semaine on se rend compte de l'essentiel qui est important et on fait fi de bien des choses... qui peuvent attendre !
J'aimerais que des petits producteurs se manifestent un peu ici, dans notre canton, acheter autour de chez nous est tellement plus valorisant pour tous !
Réfléchir, méditer, buller, cela apaise en effet...
Bonne journée
Certainement. Et pour méditer. Merci, Marie.
Cette crise sanitaire va en faire réfléchir plus d'un. Cela fait un moment que je cherche à vider des armoires qui contiennent des choses inutiles, de trier certains papiers. Il est peut-être temps de "s'alléger". Bonne soirée et prenez soin de vous et des vôtres.
Je dirais qu'il est grand temps de balayer le superflu, si le déblaiement n'avait pas encore commencé, et de ne surtout pas retomber dans les anciennes habitudes une fois la tornade passée ...
Je t'embrasse, chère Marie, portes-toi bien.
Certes. Et un temps pour penser à tous ceux qui n'ont pas la possibilité de se poser, qui continuent à courir pour que la vie reste possible et accessible à tous. Pour eux, ça fait déjà un moment que le superflu n'est qu'un mot. De même que pour ceux qui n'ont rien et disparaissent deux fois plus vite, deux fois plus nombreux.
Prenez soin de vous.
Les gens ont le temps de réfléchir en ce moment où leur vie a changé.