Regarder l’écume de la mer. Quand une vague se forme, elle l’en coiffe. Quand la vague se brise dans l’effervescence des flots dansants sous le vent ou sur la grève de la plage, c’est de cette brisure qu’elle éclot. Elle est ainsi à chaque fois nouvelle. Une multitude d’écumes distinctes toujours au sommet des flots bleus ou gris ou verts. Autant d’écume, d’écumes, autant de vagues. Une création qui jamais ne cesse, qui n’a jamais cessé, qui ne cessera jamais. Quand le vent ne souffle pas, c’est simplement un temps de pause. L’écume réfléchit alors, peut-être ? Elle rêve des lieux où elle sera l’écume ? Ou bien la vague ? Ou bien est-ce une attente tranquille, une mini-jachère de mer, le temps que le vent revienne souffler. Car s’il ne souffle pas là, on peut être certain qu’il doit souffler ailleurs puisqu’il n’y a pas de monde sans vent et les vagues là-bas se former puis se briser et l’écume naître, les écumes naître. C’est partout qu’elles existent, les franges d’écume au sommet des flots, c’est partout qu’elles sont à chaque fois nouvelles, chacune différente mais si semblable à l’autre, dans chaque mer, dans chaque océan, dans chaque grand lac. Aujourd’hui. Hier. Demain.
Commentaires
Ce sont des moutons...
Joli petit texte... Toujours dans les traces de Paul Valéry : La mer, la mer, toujours recommencée"...
Merci pour ce très bel article !
Beau samedi, bisous
Merci, Marie.
Etant née sur une île, j'ai toujours adoré regarder la mer, ses vagues et ses écumes me font toujours rêver...
Belle journée
Contempler la mer , au fond ne sommes nous pas l'une de ces gouttelettes ? Bises
J'aime tes pensées du jour... la mer t'a bien inspirée. C'est très beau.
Passe une douce journée Marie.
j'arrive d'un magnifique voyage en Ecosse où la mer est omniprésente magnifique et dangereuse parfois
un joli cadeau que vous nous offrez pour ce week end alors que le soleil se fait attendre
Si beau texte poétique dans ton regard, Marie, sur les écumes de la mer... J'aime beaucoup. Merci d'illuminer ma journée.
Doux week-end à toi.
Merci Marie pour cette belle récréation, je me suis évadée de mon quotidien. Un beau et doux week-end.
L'écume tout comme les nuages , se forme pour disparaître avant de renaître . Cycle éternel . Impermanence , mais présence , dans le ciel, dans l'eau , sur le sable.
En lisant ce billet si poétique, je vois les vagues coiffées d'écume de HokusaÏ ...
beau week-end tout doux
L'écume tout comme les nuages , se forme pour disparaître avant de renaître . Cycle éternel . Impermanence , mais présence , dans le ciel, dans l'eau , sur le sable.
En lisant ce billet si poétique, je vois les vagues coiffées d'écume de HokusaÏ ...
beau week-end tout doux
J'aime franchement ce que tu dis de ce renouvellement et mouvement perpétuels !
Il se trouve que je lis Hokusaï et les doigts d'encre, en arrière plan, la vague............
émoustillez moi écumes marines, quand au vent vous offrez vos blancheurs, elles ont beau contraster avec la couleur des eaux, en toute saison, vous rendez mon coeur chaud !
amitié .
Bravo pour ce joli texte, qui fait écho à cette pensée, suivant laquelle nous serions tous semblables aux écumes qui naissent et meurent sur l'océan divin.
Très belle méditation ! Merci !
Merci pour cette pensée si poétique
Les vagues sont comme la vie. Elles naissent et elles meurent.......Toujours et toujours ......
Rêveries face à la mer, interrogations, la vague nous berce, l'écume danse et va et vient...
Rêveries face à la mer, interrogations, la vague nous berce, l'écume danse et va et vient...
Je m’étais déjà fait cette réflexion que jamais la mer ne cesse de produire des vagues, grandes ou petites, comme un pouls gigantesque qui jamais ne meurt. Merci pour ce beau texte poétique qui épouse le rythme de la houle !
Je pense à cette très belle chanson du regretté Gianmarai Testa : "comme les onde dal mare"....