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A l’arrêt de bus et en étendant du linge.


A l’arrêt de bus, regarder les fleurs, les arbres, les jardins, les bateaux, les collines, le ciel, les nuages. Les gens aussi. Ceux qui attendent le bus les mains dans les poches et le regard perdu ou en regardant leur téléphone ou en parlant au téléphone. Ceux qui passent sur le trottoir en marchant vite tête baissée ou le téléphone collé à l’oreille, les dames qui poussent leur enfant dans une poussette et qui regardent droit devant elle vers l’école où elles se dirigent ou qui regardent leur enfant en souriant, des couples, certains rentrant des courses avec des paniers pleins, l’un près de l’autre, l’un derrière l’autre, d’autres couples sans paniers mais mains dans la main, d’autres gens qui se sont arrêtés pour se parler, des voisins peut-être.

En étendant le linge sur la terrasse, remarquer qu’il y a désormais quatre tourterelles sur le fil électrique qui passe au-dessus de la cour. D’où viennent les deux nouvelles ? Elles s’installent à un bout du fil, et les deux anciennes à l’autre bout, leur place habituelle. Elles finiront certainement par faire connaissance et papoter entre elles.



Commentaires

  • Fine observation de la "foule sentimentale", chère Marie !

    J'aime aussi regarder autour de moi, chaque tableau humain
    apportant son lot de chaleur ou d'indifférence mais ce qui
    m'attriste le plus ce sont les visages fermés qu'aucun sourire
    ne semble jamais apaiser ;
    Quant au téléphone dans la rue....ne soyons pas désagréables
    dès le réveil !

    Préférons les arbres, les jardins, "les voiles" comme dans la chanson
    d'Alain Souchon, les nuages et surtout "les gens qui se parlent" !

    Les pigeons et tourterelles de nos cours n'ont nul besoin
    de fils autres que ceux sur lesquels ils devisent,
    cela aussi est un bonheur de l'automne !

  • ce que vous voyez, ce que vous faites mais que cogitez-vous en vieillissant ?

  • Peut-être des petites tourterelles de l'année?
    Chez moi, pas de foule, pas de téléphone dans la rue, des vaches et leurs veaux qui font Meuh, des chevaux et leurs poulains qui font Hiiii, un voisin dans son jardin, vieux monsieur de 94 ans qui part à la chasse, son fusil à l'épaule, une voisine tous les matins dans son jardin aussi, rempli de légumes et de fleurs qu'elle bichonne avec amour. On ne vit décidément pas dans le même monde.

  • Dans ma rue heureusement pas trop de gens avec téléphone , ou alors on les entend de loin, on les laisse dans leur monde. Mais pas mal de papotages 'à l'ancienne' histoire d’échanger, sans dire du mal en fait.

  • J'aime beaucoup le parallèle entre les gens et les tourterelles, le monde est multiple et les relations entre les êtres toujours intéressantes à observer...Belle journée

  • Être attentive, être dans le moment présent, une méditation en pleine conscience qui relie au cœur... Un joli moment d'observation. Douce journée à toi Marie, à bientôt. brigitte

  • Véritables petits tableaux vivants; Cea me fait siuvenir d'un film SMOKE où le propriétaire d'un petit bmagasin new yorkais prenait des photos chaque matin à la meme heure devant sa petite boutique...

  • Tout comm e l'arroseur arrosé, peut-être êtes vous l'observatrice observée ?
    C'est en train que j'aime regarder , sans insistance bien-sûr, mes compagnons de voyage: par exemple l étudiant qui lit imperturbablement une " Vie du tsar Alexandre II "alors qu'en face et à côté de lui s'agitent trois petits turbulents et leur maman qui ne cesse de déballer un goûter gargantuesque , ,,,J'avoue être curieuse de savoir ce que lisent les gens ...
    Vos tourterelles ont elles un trait rouge sur le poitrail, comme les "tourterelles poignardées ? ou un trait noir autour du cou , et que Christian Bobin compare au ruvan autour du cou de l'Olympia de Manet ? Ou sans rien de particulier si ce n'est leur touchante proximité ? lLobservation nous plonge parfois dans des abîmes de perplexité !

  • SMOKE ( film de 1995) :
    À Brooklyn, Auggie tient un tabac, écoutant ses habitués et prenant des photos de son quartier. Un scénario de Paul Auster pour ce beau film libre, qui célèbre la nostalgie, les fumeurs, les menteurs et la poésie de l'asphalte.

    Poésie de l'asphalte, ce n'est pas beau cela ?

  • J'ai des tourterelles dans mon jardin, elles fonctionnent en couple et viennent boire tous les jours dans les coupelles... un délice à regarder

  • Il y a tant à observer dans la vie quotidienne ! Je me demande souvent, en voyant tant de gens fixer leur téléphone voire lui parler tout haut en rue, ce qu'ils ont réellement regardé au dehors. C'est un des cadeaux de la retraite : prendre le temps de sortir de soi, de ses préoccupations, de regarder.
    Les couples de tourterelles sont à jamais liés pour moi à ta belle région où nous les retrouvions à chacun de nos séjours. Pour la première fois depuis dix ans, nous en voyons de temps en temps dans l'îlot derrière chez nous, mais elles se posent rarement sur la terrasse, cela viendra peut-être.

  • Quand on observe les gens il y en a beaucoup accroché à leur téléphone, je me suis fait bousculée plusieurs fois !
    Belle journée

  • L'autre jour, j'ai vu une jeune maman, nantie de cinq enfants, dont un en poussette, qui téléphonait avec sa dernière main (je ne sais pas combien elle en avait), à moins qu'elle n'ait calé le téléphone entre son oreille et son foulard (cela arrive), mais je ne suis pas sûre qu'elle portait un foulard o:) Je la plains (moi, je ne décroche pas en rue, c'est exclu...) o:)

  • Dans ma rue, c'est par leurs chants que je sais qui passe devant mes fenêtres. Il y a celle qui chante des airs d'opéra en détonant parfois dans les aigus, celui qui passe en vélo en chantant la Marseillaise ou l'internationale, celui qui s'arrête pour téléphoner parce qu'il ne peut le faire en marchant et d'une voix si élevée que l' on connaît, bien malgré soi, toute la vie, ou le gentil vieux monsieur qui marche en s'appuyant sur sa canne dont on entend le clac clac sur le trottoir.

  • C'est toujours très bien évoqué, comme souvent... La mer, c'est vraiment bien o:) Les abords d'une école aussi... Et les couples de tourterelles (je ne sais pas si j'arriverais à faire la différence entre des tourterelles et des pigeons o;) (des beaux pigeons).

  • Réflexion toute bête : les tourterelles sont beiges,
    les pigeons sont gris....en général !

  • Dans la rue ou chez soi, il y a tant à voir. Vos mots sont comme des images.
    Bel après-midi Bonheur du jour

  • Je crois bien que je suis ... "normale" ! Eh oui, je me suis souvent posé la question ; ta description, chère Marie, et celles des amies blogueuses me le prouvent. Se concentrer sur l'action du moment et savoir regarder, et surtout voir autour de soi.
    Gros bisous et belle première journée d'automne.

  • Oui tout ça qui fait le monde qui fait la vie....
    Merci Marie du Bonheur de ce jour.

  • un papotage de tourterelle c'est plutôt sympathique ça

  • La rue est un vrai spectacle et je me plais à imaginer la vie des passants avec les bribes de ce que je saisis. Par contre, je suis assez agacée par l'omniprésence des téléphones. De plus en plus de personnes seules s'installent aux terrasses et passent leur temps à raconter leur vie haut et fort dans leur portable, sans aucune notion de vie privée et de confidentialité. Avec mon petit livre, j'ai l'air ringarde, mais au fond je les plains.

  • Regarder autour de soi. Voit la vie se dérouler. Bises

  • En étant attentive ainsi, comme tu le fais, nul ennui, rien ne lasse, tout intéresse.
    Belle journée Marie !

  • le téléphone, c'est une addiction.. j'en ai vieux sans internet qui ne me sert pas.. les gens oublient de regarder d'attendre de prendre la couleur de l'ennui doucement

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