Au détour d’un chemin en forêt, elles sont là, les asphodèles. Pour l’instant, elles sont un bouquet de feuilles qui surgit de la terre. On pourrait avoir l’impression qu’elles poussent au hasard mais non : en fait, tout était prévu pour chacune et pour toutes : leur place, leur existence de fleur, le nombre de feuilles et de pétales blancs, la hauteur de la tige qui s’élancera bientôt pour mener à son pinacle les si jolies fleurs. Ce sera beau. Il faudra penser à revenir dans quelques temps.
Signer le BAT de la couverture du prochain livre. Vérifier une dernière fois les épreuves des pages intérieures.
Ecouter avec un immense plaisir Boris Cyrulnik à La grande librairie.
Commencer la lecture de La vie derrière soi, d’Antoine Compagnon.
Picorer çà et là dans Heures rapiécées, poèmes d’Avrom Sutzkever.
Commentaires
comme j'aurais apprécié aussi d'écouter Boris Cyrulnik
et oui ch petite fleur au bord d'un chemin est un émerveillement
bon weekend
à nouveau bravo pour le livre !
...
Le mot d’asphodèles est très poétique,
une évocation de grands cierges dans une église naturelle !
Ces tubercules, que l’on me dit mangeables,
ne pousseraient-ils que dans le Sud ?
Boris Cyrulnik, Antoine Compagnon, des phares
au-dessus de nos flots tempétueux,
n’est-ce pas, Marie ?
Bon samedi méditerranéen !
Les asphodèles...?? Je suis allée tout droit consulter mon ami Google afin de savoir à quoi ressemblaient ces fleurs, j'en apprends tous les jours, avec vous ! Elles m'ont parues un peu tristounettes, je ne sais pas pourquoi... Boris Cyrulnik est remarquable, il est de ceux qui continue à croire en l'Être humain,.. Malgré tout. Bon samedi, Marie !