En remontant par le Fort Napoléon, j’ai entendu la première cigale.
Comme un sentiment de plénitude : c’est l’été, les cigales chantent.
Par respect devant cette fidélité immuable,
je me suis arrêtée de marcher pour écouter cette vaillante abeille,
éclaireuse de tant d’autres.
Même sentiment ressenti l’avant-veille quand,
passant dans l’avenue près de la Porte Marine,
l’air embaumait de tous les tilleuls en fleurs.
Je suis restée un moment assise sur un banc
pour m’en régaler.