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855


Prendre le temps de lire la liste (longue…) des 855 personnes mortes dans la rue en 2024, liste établie par le collectif Les Morts de la rue. Je m’associe en indiquant ces liens :
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Oui, la lire est un bonheur du jour dans la mesure où c’est un acte posé contre l’indifférence.

Commentaires

  • La dégringolade peut être si rapide, quelques mois. Et pour des personnes "bien nantis" quelques années avant. Et nos jeunes qui n'ont pas l'accueil au sein de leur famille...
    Ni la compréhension.
    Quand j'étais petite à Paris il y avait les clochards. Mais on était bienveillants, aimants j'ai l'impression. Dans les villages les marginaux étaient plus ou moins aidés par des embauches ponctuelles.
    On a perdu le sens de l'accueil spontané. On nous a inculqué, voire distillé dans nos veines et nos cerveaux la peur. La peur de l'autre, qui il soir, d'où qu'il vienne. Comme si en plus on avait quelque chose à craindre de l'autre. Et ceux qui ont le plus peur paradoxalement sont ceux de nous qui côtoient le moins ces pauvres personnes. Ceux qui les rencontrent ne craignent rien. Dans mon village de 2000 habitants il y a depuis le début un centre de migrants. Très bien accueillis par la municipalité de l'epoque et la population. Aucun, aucun soucis depuis toutes ces années maintenant. Et ce ne sont que des hommes et jeunes. Mais joyeux, polis... Pensez vous qu'ils soient là de guaité de cœur ?
    Accueillons, accueillons. Ouvrons nos yeux et notre cœur.

  • Jo Elle a tellement bien commenté que je ne peux rien dire de plus... 855, c' est affolant, notre société est bien malade. Garder l' espérance est parfois difficile...

  • Pas soignés, ceci dit, j'aimerais relativiser car des bénévoles essayent d'agir pour les emmener en hébergements et souvent ils ne veulent pas, ce qui ne retire rien à l'horreur de la situation. J'ai lu récemment un livre d'un ancien "de la rue" et toutes les combines pour survivre, se faire un peu d'argent... C'était poignant et très intéressant. Un monde à part. Cet homme parlait de la chaleur humaine qu'ils peuvent trouver entre eux mais aussi de la rivalité et de la violence. Il s'en est sorti mais regrette quelque part certains aspects de cette vie dehors qu'il appelle la liberté. J'ai toujours les larmes aux yeux quand je les vois dehors en hiver. Habitant un tout petit village, je n'en vois que quand je vais à Lyon. Le problème c'est que ça ne risque pas de s'arranger.

  • Tu as raison savoir leur nombre et mettre des noms sur l'anonymat forcément cela éloigne l'indifférence...mais hélas je ne crois pas que cela changera un jour...

  • C'est terrible ces personnes qui meurent dans une presque indifférence. Un chiffre effrayant.
    Heureusement que des associations essaient de leur venir en aide, que peut-on faire à notre échelle, donner à manger, donner un sourire , ne pas les ignorer aux coins des rues.
    Tout se dégrade dans notre société.

  • Que de malheurs dans ce monde de la technologie, qui devait, en principe apporter le "bonheur" aux peuples !

  • Les associations effectivement font un gros travail . Mais les associations ne fonctionnent qu'avec des bénévoles. Et qui sont les bénévoles ? C'est simplement nous; vous, moi...

  • Lorsque "j'étais petite", on croisait souvent des mendiants, debout, toujours très dignes, et Maman nous donnait toujours une pièce à leur porter.
    Puis j'ai grandi et ils ont "disparu". Les belles années de ma jeunesse où l'on trouvait du travail sans problème, où les jeunes ne se posaient pas de questions quant à l'avenir...
    Mais après ces "trente glorieuses" comme on les a appelées, nous sommes retombés bien bas.
    Mais comment discerner le nécessiteux de l'arnaqueur ? Mon mari qui avait une petite entreprise proposait systématiquement du travail aux jeunes (et moins jeunes) qui faisaient la manche. Il n'y en a pas un qui ait accepté...
    J'ai décidé de verser une partie de ma retraite (toute petite, heureusement j'ai un mari qui me nourrit ;;;), à une association, uniquement des bénévoles, et qui rend des comptes chaque année à ses adhérent. Je suis certaine ainsi qu'il n'y a pas de gaspillage.
    Mais je refuse systématiquement de donner lorsque je suis sollicitée dans la rue car on m'a aussi refusé de la nourriture.
    Et la semaine dernière, à la sortie du super marché, un jeune papa avec son bébé dans les bras... Première réaction : il "se sert" d'un bébé... Je lui répond que je n'ai que ma carte bleue, pas de liquide. Je ne demande pas l'aumône madame, j'ai besoin de lait pour mon bébé. Est-ce que vous pourriez m'en acheter ? Avec ses instructions sur le lait dont il avait besoin je suis retournée lui en chercher après avoir laissé mes sacs dans ma voiture.
    Mais j'ai parfois honte d'avoir de quoi vivre et bien vivre.

  • Mon mari et moi donnons régulièrement à des associations. Pour ma part vivant à Villeurbanne et marchant beaucoup à pied ( Villeurbanne / centre ville de Lyon) j’aurais l’occasion de laisser ma pension sur le trajet alors je donne une fois à l’instinct et une somme qui permet d’acheter de quoi manger un peu) et j’ai décidé que si je me faisais arnaquer c’était mon problème et que si je ne me suis pas trompée, tant mieux. Je donne sans regret et je pense que la personne qui a reçu est libre d’acheter ce qu’elle veut. Ce n’est pas à moi de juger. Ce n’est pas très clair dans ma tête, mais je me tiens à cette ligne de conduite. Je ne donne pas à chaque sortie bien sûr. Je suis désolée de toute cette misère. Il m’arrive de ne rien donner mais lorsqu’on me sollicite je dis : non je n’ai rien à donner. Mais après je me présente et je demande le prénom de mon interlocuteur.trice et j’échange quelques mots si la personne le souhaite. Merci Marie d’avoir ouvert la réflexion. MartineL

  • L'écart entre les riches et les plus pauvres ne cesse de s'agrandir et ce sont ceux qui ont le moins qui donne le plus ... quelle tragédie que ce nombre terrible. On ne devrait plus en être là dans notre société

  • Un chiffre terrible! Les associations font un gros boulot mais il faudrait sans doute plus d'engagement de nos services publics . C'est facile de "dévisser" quand on est seul.

  • J'ai entendu sur France inter le sujet de cette liste qui fait mal au ventre sachant qu'il y a des enfants dans cette liste
    Dans quel monde vivons nous ?

  • quand la "peur" domine sur nos sentiments, on cesse d'être "humain"
    il suffit de penser que si un jour nous ayons à "fuir" quelle qu'en soit la raison, nous aimerions être accueillis
    amitié .

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