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  • 21 septembre 2012. Certitude de l'inespéré.


    Rentrer à la maison.
    Aller directement sur le bureau prendre le Journal d’Antigone d’Henri Bauchau qui vient, en dormant, de quitter ce monde.
    Lire ce passage-là : « Le patient que j’attends est en retard, ce n’est pas la peine d’entreprendre quelque chose avant qu’il arrive. Me voici à ma table, sentant avec plaisir le temps s’écouler plus lentement que d’habitude et ma plume glisser presque sans but sur la page. Devant moi, trois roses et quatre lys dans un vase de porcelaine dont l’anse est brisée mais auquel je tiens car il était chez mes parents. A ma gauche, un exultant bouquet d’anémones que j’ai rapporté hier. Rien d’autre à faire qu’écrire et éprouver que je suis dans l’existence. Dans cet instant de loisir et d’attention, l’inespéré, encore inatteignable, s’élabore et laisse pressentir sa vie cachée ».
    Se sentir plus forte de cette certitude-là.


  • 19 septembre 2012. Sous le tilleul des Olivades.

    Sous le tilleul plus que centenaire qui maintenant s’appuie sur la maison comme pour la protéger, parler avec un paysan de l’alternance des saisons et des prochaines récoltes.
    Remarquer le vent plus frais de cette fin du jour qui fraie un chemin à l’automne toute proche.
    Admirer, dans le panier du jour, un joli potimarron bicolore : vert et orange.