En passant dans l’avenue bordée de tilleuls : Les feuilles des tilleuls sont épanouies ; elles sont bien vertes et leurs pointes acuminées bien pointues. Il est donc temps de préparer la floraison des fleurs qui s’accrocheront aux bractées. Elles commencent à se distinguer par ce vert pâle et cet autre presque jaune. Bientôt, elles embaumeront.

Raccommodage : Recoudre un bouton du chemisier blanc d’une dame âgée dont les mains désormais sont trop engourdies pour pouvoir le faire. Sous son regard, on s’applique. Sur ses conseils, on vérifie que les autres boutons ne risquent pas de tomber eux aussi, auquel cas il faudrait peut-être en découdre un ou deux et les recoudre bien serrés.

Aux Olivades, remarquer que le tilleul centenaire dont le tronc soutient la maison, est en pleine floraison.
Aller chercher l’échelle et, à plusieurs, cueillir une belle brassée de tilleul qu’on pose délicatement dans une caisse.
En rentrant à la maison, poser la cueillette sur la table et la trier : d’un côté les feuilles vertes, sombres, larges, douces dont on fera sécher certaines entre les pages du vieux dictionnaire ; de l’autre, les sommités fleuries, claires, odorantes et prometteuses de tisanes apaisantes.
Le parfum du tilleul se mêle alors à celui des meubles cirés.