On avait noté il y a quelques temps déjà un petit passage du livre d’Anselm Grün, L’art du silence. Moine, Anselm Grün évoque la mort et la résurrection du Christ. Ces quelques lignes peuvent malgré tout parler à tous : « (C’est) le signe qu’en nous, tout peut se transformer : la paralysie en vivacité, l’obscurité en lumière, l’immobilité du tombeau en une énergie puissante qui nous remet debout, l’échec en un nouveau départ. » (page 107).
Ici, dans la petite maison ventée, on sent bien qu’on vit un nouveau départ.
Et vous, aujourd’hui lundi, demain et les jours suivants aussi, sentez-vous que vous allez vivre un nouveau départ ? Ou peut-être l’avez-vous déjà vécu et il vous a transformé ?
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Passer la soirée dans la forêt. Bis.
On poursuit la lecture de Dans la forêt, de Jean Hegland.
De même, on poursuit plusieurs réflexions commencées depuis des années.
L’une, sur l’essentiel et l’accessoire. Les deux héroïnes de l’histoire sont entourées, dans leur maison, de tout un tas de choses qui ne leur sont plus d’aucune utilité dans leur nouvelle vie ; et, en raison justement de leur nouvelle façon de vivre, elles mesurent combien toutes ces choses auxquelles elles tenaient tant n’étaient que futilité : elles n'avaient pour but que de les occuper, de leur faire tuer le temps. Cela ne les faisait pas vivre vraiment. C’est une critique forte de la société de consommation que ce livre dans lequel les personnages sont au début de l’histoire quasi désincarnés et, bien que vivant dans la forêt, coupés totalement de la nature qui les entoure.
Les autres réflexions vont et viennent au cours des pages.
Survivre à la mort d’un être cher. Donner un sens à sa vie. Faire des choix, mais lesquels. Se satisfaire de ce qu’on a.
On en est à la page 200.