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l'art du silence

  • Les livres-chevaliers

    Dans L’art du silence, Anselm Grün nous invite à réfléchir au silence, bien sûr, et tout autant à la parole. C’est un très beau livre car c’est ce qu’on appelle ici un livre-chevalier, en référence aux chevaliers qui, au Moyen-Age, venaient au secours des plus faibles. Ainsi, quand quelque chose a été difficile, on peut aller y puiser quelques mots qui permettent de se recentrer ; on peut retrouver les repères sur lesquels on a réussi à se construire ; on peut se reprendre si les aléas de la vie ramènent vers des périodes difficiles et venimeuses – on sait que ce temps-là est révolu, mais il a fallu s’y confronter à nouveau, et c’était douloureux.
    Voici un extrait de ce livre-chevalier, à méditer : « La question est de savoir si nos paroles éveillent à la vie. Il y a des mots qui figent, des mots qui sont eux-mêmes sans vie et qui étouffent la vie. Quand on dit à quelqu’un : « Tu es un fardeau, une nullité. Je ne veux pas avoir affaire à toi », ce genre de parole fait mourir quelque chose en l’autre, à savoir l’espoir d’une vie qui ait du sens, l’espoir d’être vu et accepté. Il y aussi des mots qui nous ouvrent les yeux et nous font comprendre des choses. Lorsqu’on nous décrit la beauté d’une montagne, on a le cœur qui se dilate. On devine quelque chose de la vérité de la montagne. Et alors la vie afflue en nous, alors nous passons de la mort à la vie. (1) »

    (1) Ansel Grün, L'art du silence, Albin Michel 2014, pp. 46/47.

  • La question du lundi : nouveau départ.

    On avait noté il y a quelques temps déjà un petit passage du livre d’Anselm Grün, L’art du silence. Moine, Anselm Grün évoque la mort et la résurrection du Christ. Ces quelques lignes peuvent malgré tout parler à tous :

    « (C’est) le signe qu’en nous, tout peut se transformer : la paralysie en vivacité, l’obscurité en lumière, l’immobilité du tombeau en une énergie puissante qui nous remet debout, l’échec en un nouveau départ. » (page 107).

    Ici, dans la petite maison ventée, on sent bien qu’on vit un nouveau départ.

    Et vous, aujourd’hui lundi, demain et les jours suivants aussi, sentez-vous que vous allez vivre un nouveau départ ? Ou peut-être l’avez-vous déjà vécu et il vous a transformé ?