On l’avait déjà écrit il y a quelques années :
Savoir comment on ne veut pas vivre.
Savoir comment on veut vivre : en souriant le plus souvent possible, au ciel bleu, au soleil, ou à la pluie, et surtout à ceux qui sont là.
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La question du lundi : penser comme un arbre.
La lecture de Jacques Tassin a été riche de longs moments de réflexion. Trois citations pour aujourd’hui :
« Sans doute gagnerions-nous donc, au moment où nous entrons dans un magasin pour acheter des produits appelés à devenir des déchets, à penser davantage comme un arbre » (p. 108).
« Elaborant par lui-même la matière organique qui le constitue, entièrement biodégradable, indéfiniment renouvelable, autonome au plan énergétique, fixateur de carbone et producteur d’oxygène, épurant l’atmosphère et l’eau, adoucissant les excès climatiques et leurs manifestations, souple et résilient, sobre et consommant peu au regard de ce qu’il produit, durable sous toutes ces coutures, l’arbre représente une source d’inspiration considérable. Il propose aux sociétés humaines une manière d’être ». (p. 104)
« Tel saint François d’Assise, l’arbre semble vivre dans le dépouillement, l’abandon de soi, la sobriété, la quête de l’autre et de l’infini. Il ne se retourne pas sur lui-même mais s’élargit sans relâche, toujours davantage décentré, sans idées arrêtées, invariablement conciliant, toujours inachevé. Il représente une merveilleuse figure vivante susceptible d’inspirer notre propre existence. » (p. 129)
Pensez-vous comme un arbre ?