La lecture de Jacques Tassin a été riche de longs moments de réflexion. Trois citations pour aujourd’hui :
« Sans doute gagnerions-nous donc, au moment où nous entrons dans un magasin pour acheter des produits appelés à devenir des déchets, à penser davantage comme un arbre » (p. 108).
« Elaborant par lui-même la matière organique qui le constitue, entièrement biodégradable, indéfiniment renouvelable, autonome au plan énergétique, fixateur de carbone et producteur d’oxygène, épurant l’atmosphère et l’eau, adoucissant les excès climatiques et leurs manifestations, souple et résilient, sobre et consommant peu au regard de ce qu’il produit, durable sous toutes ces coutures, l’arbre représente une source d’inspiration considérable. Il propose aux sociétés humaines une manière d’être ». (p. 104)
« Tel saint François d’Assise, l’arbre semble vivre dans le dépouillement, l’abandon de soi, la sobriété, la quête de l’autre et de l’infini. Il ne se retourne pas sur lui-même mais s’élargit sans relâche, toujours davantage décentré, sans idées arrêtées, invariablement conciliant, toujours inachevé. Il représente une merveilleuse figure vivante susceptible d’inspirer notre propre existence. » (p. 129)
Pensez-vous comme un arbre ?
penser comme un arbre
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La question du lundi : penser comme un arbre.
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Livre du matin / livre du sac à main / livre du soir.
Le matin, Jacques Tassin, Penser comme un arbre (On le relit pour la troisième fois de suite tellement ce livre est riche) en alternance avec A l’écart, d’André Bucher qu’on lira plusieurs fois certainement aussi.
Dans le sac à main, Pedro Salinas, La mer lumière.
Le soir, Ragnar Jonasson, Snjor, qu’on a fini par racheter car, sans l’avoir lu, on l’a prêté à quelqu’un, qui l’a prêté à quelqu’un qui l’a prêté à quelqu’un qui l’a prêté à quelqu’un et on ne sait plus du tout à qui on l’a prêté finalement.