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  • Phrases à méditer pour préparer d’éventuelles bonnes résolutions du Nouvel An.

    Le Père Noël a apporté dans sa hotte un joli livre illustré : Le chat philosophe, de Kwong Kuen Shan. Autour de la table, comme il avait apporté d’autres livres à d’autres convives, chacun a lu pour les autres un passage, au hasard. Celui-ci a voulu qu’on lise le texte 33, extrait du Livre de la voie et de la vertu (chapitre 67), de Lao Tseu. Cette lecture a été suivie de longs bavardages sur le fait qu’on pourrait, peut-être, s’en servir comme piste pour prendre, éventuellement, si on en avait le courage et l’envie, de bonnes résolutions à l’occasion de la nouvelle année :

    J’observe trois principes qui sont chers à mon cœur.
    Le premier est la bonté.
    Le deuxième, la frugalité.
    La troisième, la modestie.
    Parce que je suis bon, j’ai du courage.
    Parce que je suis frugal, je peux être généreux.
    Parce que je suis modeste, je peux être un guide.
    Mais les gens, ces temps-ci, délaissent la bonté
    Pour de pures bravades,
    La frugalité pour des extravagances,
    La modestie pour un pouvoir dominateur.
    Tout cela n’aboutit qu’à des désastres.

    On a longtemps aussi discuté de l’expression « ces temps-ci », Lao Tseu ayant vécu 600 ans avant JC.

  • La question du lundi : le premier voisin.

    Qui n’a pas de voisin ? Qu’il soit à quelques kilomètres, à 50 mètres, à l’étage au-dessous ou au-dessus, sur le même palier, juste derrière une haie. « Le voisin est celui qui habite, se trouve près d’une autre personne habituellement ou occasionnellement », comme l’indique le Trésor informatisé de la langue française. Au pluriel, les voisins sont ceux qui se trouvent près les uns des autres.
    Pendant longtemps, dans les campagnes, on connaissait son premier voisin. Il y avait des échanges de réciprocité basés sur le fait qu’on pouvait avoir besoin les uns des autres. Il y avait quand même des inconvénients à cette absence d’anonymat : tout le monde était au courant de tout et il n’est peut-être pas forcément très satisfaisant d’avoir des relations avec certaines personnes « au cas où ». Mais l’avantage était qu’on n’était pas seul. D’ailleurs, on ne se pensait pas seul : on appartenait à un groupe, sinon à une communauté, celle du hameau, du village, de la rue, du quartier.
    Aujourd’hui, n’a-t-on pas tendance à faire en sorte de s’en sortir tout seul, tout le temps et de surtout ne pas demander d’aide. On croise des voisins, certes, mais on se contente, de part et d’autre, d’un signe de tête et d’un léger sourire en guise de bonjour.
    Connaissez-vous votre premier voisin ? Connaissez-vous son prénom et son nom ? Et, en cette période de Noël, savez-vous s’il n’est pas seul ? Ou sait-il que vous l’êtes peut-être ?