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  • Moisson.

    S’inscrire à la Bibliothèque pour tous et, après avoir fureté dans les rayons, repartir avec un roman de Pierre Lemaître et de nombreux projets de prochains emprunts.
    Aller marcher au Fort Napoléon et écouter les arbres dans le vent.
    Faire les premiers biscuits de Noël au chocolat.
    Apporter deux bocaux de soupe encore chaude à une amie fatiguée et des pommes au four.
    Défaire un nœud : progresser dans l’acceptation que les choses ont changé et qu’il faut faire autrement.
    Faire de la place sur le petit guéridon pour les cartes de vœux.


  • Phrases à méditer.

    On sait que les mots ont un pouvoir extraordinaire qui est d’aller au-devant de celui ou de celle qui a besoin d’eux. Ainsi, alors qu’on attendait son tour quelque part, on se met à réfléchir sur la violence pour tenter, encore, de la comprendre, elle qu’on a côtoyée tant d’années et dont les effets continuent à se faire sentir, elle qu’on voit se répandre dans le monde sans rencontrer le moindre obstacle. L’attente se poursuivant ce matin-là, on feuillette une brochure dans laquelle on trouve quelques mots de cette chère Françoise Héritier, aujourd’hui disparue :

    « Appelons violence toute forme de contrainte de nature physique ou psychique susceptible d’entrainer la terreur, le déplacement, le malheur, la souffrance ou la mort d’un être animé ; tout acte d’intrusion qui a pour effet, volontaire ou involontaire, la dépossession d’autrui, le dommage ou la destruction d’objets inanimés. » (Françoise Héritier, De la violence, Odile Jacob, Paris, 1996).