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  • La question du lundi. De l’orthographe.


    La règle de l’accord du participe passé suivi d’un verbe à l’infinitif précédé du complément d’objet direct a donné lieu ici, il y a quelques jours, à quelques discussions. On accorde, non on n’accorde pas, si on accorde, mais non on n’accorde pas… Après avoir consulté un livre de grammaire, on penchait pour la solution « on accorde » mais on a voulu avoir confirmation et on a interrogé une dame qu’on connait bien, ancienne institutrice. Sa réponse a été immédiate : on accorde. Et elle a donné la règle en l'expliquant très clairement. On l’a remerciée et elle a ajouté : « C’est très important de ne pas faire de fautes d’orthographe. Cela montre qu’on a bien compris et qu’on se fait bien comprendre. » Un instant, on a regretté de ne pas l’avoir eue comme maîtresse d’école !

    D’où la question du lundi et sa question subsidiaire : Pensez-vous que « c’est très important de ne pas faire de fautes d’orthographe » et prenez-vous le temps de toujours bien vous relire ?


  • Une phrase à méditer. Le secours du poète.


    Il y a beaucoup de monde à l’exposition Giono au Mucem de Marseille, comme il y a beaucoup de personnages dans ses romans. Des passionnés qui n’hésitent pas à s’exclamer en découvrant un document ou en retrouvant une photographie, à aider à lire un mot sur une lettre. Des silencieux qui, parfois, gardent leurs mains derrière leur dos et se penchent vers des carnets. Ils aimeraient bien les attraper, ces carnets, mais on leur a appris qu’on touche avec les yeux. De grands lecteurs qui attendent leur tour pour lire deux pages du cahier dans lequel Giono notait les livres de sa bibliothèque, notait à la main bien sûr, à la plume. Et d’autres qui se pâment devant les présentoirs des œuvres du l’auteur, en poche ou non. Et il y a ceux qui prennent des notes aussi, relevant par exemple une phrase fulgurante, à méditer :

    « Sans le secours du poète on ne peut pas connaître le chemin qui délivre des enlacements de l’enfer. » (1)


    (1) Giono, Triomphe de la vie, 1941.