Pendant cette période de confinement, le temps peut paraître long surtout quand on a l’habitude d’avoir une vie professionnelle qui oblige à partir le matin pour revenir le soir et bien souvent aussi le weekend end est réglé comme du papier à musique. Avec les enfants aussi, on a des horaires précis : c’est l’heure d’aller à l’école, c’est l’heure d’en revenir, c’est l’heure de faire les devoirs, c’est l’heure du bain, etc. D’ailleurs, ne passe-t-on pas notre temps – ou plutôt ne passions-nous pas notre temps - à regarder l’heure ?
En ce moment, les contraintes horaires sont moins importantes. Faut-il pour cela ne pas en avoir ?
Dans une interview, Erri de Lucca raconte ses journées, rythmées par des habitudes qui s’apparentent à des rituels : « Les rituels nous rappellent l’importance de ne pas gâcher le temps, de donner du poids à toute heure du jour. »
D’où la question du lundi : Pensez-vous qu’il soit important d’organiser un tant soit peu les journées afin qu’elles aient un rythme ?
-
-
Moisson.
Se réjouir d’avoir un forfait de téléphone illimité.
Déjeuner en écoutant la délicieuse Denisa Kerschova et son émission Musique-les-bains.
Lire, en particulier Virgile, qu’on connait mal mais dont on sait que Giono l’admirait profondément et on ne peut que faire confiance à Giono.
Ecouter le pape François, debout et seul sur la place St Pierre. « La tempête démasque notre vulnérabilité et révèle ces sécurités, fausses et superflues, avec lesquelles nous avons construit nos agendas, nos projets, nos habitudes et nos priorités. »
Ecouter Schubert, en particulier la sonate en la mineur, pour violoncelle et piano D 821, Arpeggione