« C’est un temps pour balayer le superflu. »
Cette phrase, extraite d’une interview d’un philologue italien, Carlo Ossola, incite à la réflexion en cette période si douloureuse.
Faire le point entre ce qui est superflu et nécessaire. Faire donc le tri. Revenir à des valeurs qui se mesurent sur la longue durée. Tourner le dos à ce qui nous encombre. Se poser. Réfléchir.
La Croix, édition du lundi 23 mars 2020
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La question du lundi. Le livre est-il une denrée indispensable ?
Dans l’arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus Covid-19 on trouve la liste des établissements, en fonction de leur catégorie, qui doivent rester fermés car ils reçoivent du public. De ce fait, les librairies sont fermées, ce qui signifie qu’un livre n’est pas indispensable mais un paquet de cigarettes oui… Or, le Président de la République a suggéré, dans son allocution informant que nous devions rester à la maison, que c’était un temps propice pour la lecture et l’enrichissement culturel… Nombreux sont ceux qui n’ont pas sous la main une pile de livres à lire.
D’où la question du lundi : Pensez-vous qu’un livre est une denrée indispensable au même titre que le pain et le paquet de cigarette ?