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  • Moisson.

    Ecouter Boris Cyrulnik analyser ce qui se passe actuellement et comme à chaque fois qu'on l'écoute être touché par sa douceur et sa clarté.
    Continuer à poster le courrier via le facteur, les jours où il passe désormais ; se réjouir de pouvoir le faire car dans certains coins, plus de courrier.
    Commencer la liste des livres qu’on achètera à la librairie, ou qu’il faudra y commander, c’est selon, dès qu’elle pourra rouvrir. De même pour celle des livres qu’on empruntera à la Médiathèque.
    Prendre le temps de faire le repassage.
    Avoir la chance de pouvoir s’installer sur la terrasse pour prendre le café.

  • En allant chercher le pain.

    En allant chercher le pain,

    admirer
    le premier tamaris qui offre à foison de belles panicules roses
    et aussi
    la première glycine, si douce ; elle fait penser à Sei Shônagon qu’on pourrait relire : « Les fleurs de glycine, tombant en longues grappes, aux belles nuances, sont vraiment superbes. » (1)

    penser aussi aux arbres de Judée auxquels on ne pourra rendre visite ce Printemps mais se rappeler qu'on a pu rencontrer beaucoup d’amandiers et tout autant d’aubépines juste avant

    entendre les oiseaux chanter très fort – ou bien c’est parce qu’il n’y a pas d’autres bruits qu’on entend si bien leur chant ; bien les écouter

    mesurer combien les feuilles des figuiers grandissent vite quittant ainsi le vert si clair de leur naissance pour celui de leur prochaine maturité


    (1) Sei Shônagon, Notes de chevet, page 62, éd. Connaissance de l’Orient, Gallimard, 1966.