Au détour d’un chemin, les grappes parmes de la première glycine en fleurs du printemps. Les gousses des pétales sont si légères que rien ne ploie ici.
Constater que deux exemplaires d’Avec la vieille dame ont trouvé leurs lecteurs. L’un (ou l’une) à Angers. L’autre a choisi le numérique alors on ne sait pas où il (ou elle) est. Merci !
Faire le pain.
Aller dans la colline cueillir du thym et en rentrant préparer une tisane.
Sous la lampe, lire tranquillement Ma vie avec Apollinaire de François Sureau.
Envoyer quelques vers de Philippe Jaccottet à une amie.
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La question du lundi : lire ou ne pas lire.
On n’a jamais hésité à le faire depuis des décennies mais ces derniers mois il est arrivé par deux fois quand même, et c’est pour ça qu’on l’a noté, qu’on laisse tomber un livre. Pour l’un, on avait beau relire une phrase qu’on n’avait pas comprise, la relire encore, lire le paragraphe qui la contenait, relire le paragraphe, rien n’y faisait et même si on allait au chapitre suivant qu’on espérait plus clair, c’était pareil. Ce n’était pas une question de mots compliqués pourtant mais tout simplement, on ne comprenait rien. Pour l’autre, on a fini par se demander où tout ça (l’histoire) pouvait bien aller et pourquoi donc il fallait suivre une sorte de jeu de pistes pour repérer les personnages à un moment ou à un autre de leur histoire, tout ça étant en plus tellement cousu de fil blanc qu’on a fini par ne lire que la page de droite car la plupart du temps, on restait de marbre. Sans le terminer, on l’a rendu.
Heureusement, il y a eu tous les autres dans lesquels on a plongé et qui ont donné ce plaisir incroyable de la lecture qui aide à vivre car elle nourrit.
D’où la question du lundi : cela vous arrive-t-il de laisser tomber un livre, ou de sauter de passages, ou de ne lire que la page de droite tellement c’est rasoir ?