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  • Tendresse


    En écoutant les informations et en lisant les journaux, je me redisais encore combien j’espérais un un monde qui pourrait ne pas être dans cette violence que nous constatons quotidiennement, que ce soit au niveau des relations interpersonnelles qu’entre états.
    C’est alors que j’ai entendu le mot « tendresse » que le pape François a écrit dans son texte de l’angélus du dimanche 8 mars. Il l’a utilisé dans le contexte de son long séjour à l’hôpital mais il peut s’appliquer, comme je le disais plus haut, à tout ce que nous sommes appelés à vivre chacun.
    Ce mot semble quasiment obsolète et pourtant j’ai voulu le mettre ici aujourd’hui car je pense que toute cette petite communauté du blog Bonheur du Jour peut vraiment entendre ce mot - certains m’ont fait la confiance de partager avec moi leurs parcours de vie parfois bien douloureux.

    « Frères et sœurs, au cours de mon séjour prolongé à l'hôpital, je fais moi aussi l'expérience de l’attention du service et de la tendresse des soins, en particulier de la part des médecins et du personnel soignant, que je remercie du fond du cœur. Et pendant que je suis ici, je pense à tant de personnes qui, de différentes manières, sont proches des malades et sont pour eux un signe de la présence du Seigneur. Nous avons besoin de cela, du « miracle de la tendresse », qui accompagne ceux qui sont dans l'épreuve, apportant un peu de lumière dans la nuit de la douleur. »


  • Dimanche après-midi.


    C’est dimanche après-midi.
    La maison est tranquille.
    Les chats dorment.
    Le café est servi et de temps en temps une petite cuillère tinte sur la porcelaine.
    On papote.
    La flèche du baromètre va vers l’incertain.
    C’est vrai, le temps est incertain partout dans le monde.
    De l’autre côté de la fenêtre, la pluie cingle les vitres et le vent tente de faire claquer les volets mais on ne le sait que trop bien qu’il aime faire cela et c’est pourquoi le matin même les volets ont été solidement attachés à leurs arrêts.
    Hier, en marchant du côté de la Treille, des freesias blancs se sont annoncés par leur parfum incomparable avant même d’être vus en contrebas du chemin.
    On dit que leur parfum est capiteux.
    C’est un joli mot, capiteux.
    Les fleurs ont été laissées où elles étaient car cela aurait été trop dommage d’abîmer ce beau spectacle.
    Mais on en parle à ce moment du café et c’est comme si elles étaient là, éclairant la pièce que la pluie assombrit, la parfumant aussi dès la prononciation du mot capiteux.
    Les tulipes orange offertes hier entendent-elles quand on parle de ces fleurs sauvages qu’on a trouvées si prodigieuses ? Qu’en pensent-elles, alors ?