Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Pour donner grand air à l’existence… »


Hier soir, en rentrant d’une très belle journée à Mandelieu, au Salon Vivons les mots, au cours de laquelle j’ai rencontré de grands amoureux des mots (lecteurs, éditeurs, auteurs, organisateurs), j’ai pris le temps de rester dans le silence et, avant de me remettre à écrire, car une journée sans écrire est une journée qui s’efface, j’ai lu un poème d’Emily Dickinson (1) à laquelle j’ai pensé très fort sur le chemin parce qu’il y avait de part et d’autre de très belles forêts.
Je partage ce poème ici avec vous tous :

« Il n’est besoin pour donner grand air à l’existence –
Que de se souvenir
Que le Gland par terre
Est l’œuf dans lequel les forêts
Préparent leurs Cimes ! »


(1) Emily Dickinson, Poésies complètes, Edition bilingue, traduction Françoise Delphy, Flammarion, 2020, page 63.

Commentaires

  • Cette strophe est magnifique, elle correspond
    parfaitement à ce grand ballet de la nature :
    arrêtons-nous dans la contemplation !

    Beau dimanche, chère Marie !

  • Une très belle journée. Des mots, des mots et surtout un grand ressenti. Hier Philippe Katherine disait que chanter, dessiner, écrire est un combat contre la mort. D'autres font pousser des tomates, des arbres ! Je te souhaite une encore belle journée. Bises

  • Donnons grand air à l'existence, merci pour cette strophe de vie.
    Bon dimanche.

  • une belle citation

    pour moi, une journée sans broderie est une journée à laquelle il manque quelque chose

    bonne semaine !

Écrire un commentaire

Optionnel