En écoutant les informations et en lisant les journaux, je me redisais encore combien j’espérais un un monde qui pourrait ne pas être dans cette violence que nous constatons quotidiennement, que ce soit au niveau des relations interpersonnelles qu’entre états.
C’est alors que j’ai entendu le mot « tendresse » que le pape François a écrit dans son texte de l’angélus du dimanche 8 mars. Il l’a utilisé dans le contexte de son long séjour à l’hôpital mais il peut s’appliquer, comme je le disais plus haut, à tout ce que nous sommes appelés à vivre chacun.
Ce mot semble quasiment obsolète et pourtant j’ai voulu le mettre ici aujourd’hui car je pense que toute cette petite communauté du blog Bonheur du Jour peut vraiment entendre ce mot - certains m’ont fait la confiance de partager avec moi leurs parcours de vie parfois bien douloureux.
« Frères et sœurs, au cours de mon séjour prolongé à l'hôpital, je fais moi aussi l'expérience de l’attention du service et de la tendresse des soins, en particulier de la part des médecins et du personnel soignant, que je remercie du fond du cœur. Et pendant que je suis ici, je pense à tant de personnes qui, de différentes manières, sont proches des malades et sont pour eux un signe de la présence du Seigneur. Nous avons besoin de cela, du « miracle de la tendresse », qui accompagne ceux qui sont dans l'épreuve, apportant un peu de lumière dans la nuit de la douleur. »
tendresse
-
Tendresse
-
Graines, Sainte Catherine, tendresse.
Le 25 novembre, c’est la Sainte Catherine. Un proverbe dit : « A la Sainte Catherine, tout prend racine. »
Alors, que planter aujourd’hui ?
Des graines de persil, de trèfle ou de coriandre, des tulipes – on vient de planter quelques tulipes Rembrandt - ou des muscaris ou encore des narcisses.
Des graines de décisions – en particulier la décision qui attend depuis si longtemps….
Ou des graines de tendresse aussi, pour en revenir à ces belles lignes d’Olga Tokarczuk dans son Discours de réception du prix Nobel de littérature 2018 :
« la tendresse c’est se sentir intensément concerné par l’existence d’un autre, par sa fragilité, par son caractère unique, sa vulnérabilité face à la souffrance et à l’action du temps qui passe » (1)
(1) Olga Tokarczuk : Le tendre narrateur, 2020, Les Editions Noir sur Blanc, traduit du polonais par Maryla Laurent, p. 39