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LIRE - Page 56

  • Opulence.


    L’œil américain, de Pierre Morency reste toujours à portée de main parce que c’est agréable de le feuilleter et d’en relire des passages alors qu’on attend que l’eau bout pour le thé :

    « Si vous habitez une maison dont la seule fenêtre donne sur la verdure, vous êtes un être privilégié. Si, au surplus, près de cette ouverture poussent des arbres fruitiers, vous comptez parmi les opulents de la terre. Car les arbres fruitiers ne fournissent pas que des fruits, ils produisent en quelque sorte des oiseaux ! »

    A ce moment-là, livre dans une main et bouilloire dans l’autre, le regard se tourne vers la courette et, miracle, un petit oiseau qu’on ne sait identifier sautille sur le chèvrefeuille. Il a dû aller picorer les grains de riz laissés à son intention dans une coupelle sur le muret et repart vers son nid.
    Pas d’arbres fruitiers ici mais quand même une sorte d’opulence !



    Pierre Morency, L'oeil américain, Ed. Le mot et le reste, 2021, p. 141.

  • Des souris et des hommes.

    Pour la première fois, lecture d’un roman graphique : Des souris et des hommes de Steinbeck, mis en images par Rébecca Dautremer. Magnifique. Eblouissant, même. Ces teintes ocre, rouge, terre de sienne… On les avait bien imaginés ainsi, George et Lennie, la femme de Curley, Curley lui-même, Crooks, le vieux Candy et son vieux chien, Slim, tous… mais surtout Lennie. Ce monde cruel et violent où la vie compte pour si peu et où l’amour n’a pas de place ; un monde de misère et de haine. Il faudra réemprunter ce livre, un autre jour, pour le regarder à nouveau.
    Le texte, on le connait bien pour l’avoir tellement lu. D’ailleurs, puisqu’on n’a pas retrouvé dans la bibliothèque ce roman en édition folio scrupuleusement annoté, ni A l’est d’Eden, non plus, on a profité d’une visite à la Fête de l’Olive à Ollioules pour aller au magasin de livres d’occasion le racheter. On l'a relu en deux soirées avec les belles images de Rébecca Dautremer en tête.