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LIRE - Page 55

  • Anne Le Maître, Olga Tokarczuk, Denise Schmand-Besserat, Marguerite Yourcenar, forêt de Janas.

    Lectures : Un si grand désir de silence, d’Anne Le Maître et deuxième lecture du Tendre narrateur d’Olga Tokarczuk et de La genèse de l’écriture de Denise Schmandt-Besserat. Habitude prise de lire relire une deuxième fois un livre après avoir lu, il y a des années et des années de cela, une interview de Marguerite Yourcenar dans laquelle elle disait faire comme cela.

    Marche : Dans la forêt de Janas, un après-midi de temps gris, pour entendre les oiseaux chanter, bercés par le doux balancement des branches dans le vent et le froissement des feuilles à chaque pas.

    Emotion : Recevoir un message très émouvant d’une lectrice d’Aussitôt que la vie. Cela fait vraiment chaud au cœur.

  • Lectures en cours. Jon Kalman Stefànsson, Frédéric Lenoir, Saint-Exupéry


    Ton absence n’est que ténèbres : Lire Stefànsson procure à chaque fois une impression très forte. Ce dernier livre est si beau, si vaste, si émouvant ! On retrouve les mêmes thèmes : la vie, la mort, l’amour, le désamour, l’absence, le temps qui passe, des vies qui s’ajoutent à d’autres vies, presqu’aux mêmes endroits. Une phrase : « Qu’adviendra-t-il de toutes les histoires du monde, qui en prendra soin ? » (p. 283)

    Jung, un voyage vers soi : Une biographie de Jung par Frédéric Lenoir. Une lecture très lente, par épisode presque : c’est la deuxième fois qu’on emprunte ce livre à la bibliothèque puisqu’au premier prêt, on ne l’avait pas terminé parce qu'il était temps de le rendre et que ce n'est pas le genre de livre qu'on engloutit d'une traite.

    Vol de nuit : Relire Saint-Exupéry après avoir écouté une émission fort intéressante sur France Culture.
    Les premières lignes de Vol de nuit sont magnifiques. Tout est là. Toute l’œuvre est là. C’est vrai ce qu’on dit, que ce sont dans les premières lignes qu’on se rend compte de ce qu’est un livre. « Les collines, sous l’avion, creusaient déjà leur sillage d’ombre dans l’or du soir. Les plaines devenaient lumineuses mais d’une inusable lumière : dans ce pays elles n’en finissent pas de rendre leur or de même qu’après l’hiver, elles n’en finissent pas de rendre leur neige ». Une autre phrase, à propos de l'inspecteur Robineau, phrase qui donne envie d’écrire aussi bien : « Seules, dans la vie, avaient été douces pour lui, les pierres ».