26 octobre 2017. Bonheur, amour et optimisme.
Prendre le temps de regarder sur le site de l’INA le numéro 167 de l’émission Apostrophe consacrée à Camus et à Mauriac.
Regarder uniquement la partie concernant Camus auquel on a pensé le matin même quand, en passant par le Fort Napoléon on a admiré, en ce jour de soleil éclatant, la mer parmi les pins : « la mer cuirassée d’argent ». Camus a écrit cela dans Noces.
Puis aller prendre ce livre dans la bibliothèque. Le feuilleter.
« Les yeux tentent vainement de saisir autre chose que des gouttes de lumière et de couleurs qui tremblent au bord des cils ».
« Pour moi, devant ce monde, je ne veux pas mentir ni qu’on me mente ».
On relit intégralement le texte Désert, qu’on avait marqué en en cornant toutes les pages, il y a si longtemps :
« Mais pourtant, ce n’est pas là qu’il faudrait s’arrêter. Car il n’a pas été dit que le bonheur soit à toute force inséparable de l’optimisme. Il est lié à l’amour – ce qui n’est pas la même chose. »
LIRE - Page 57
-
Durant l’été, relire d’anciens Bonheurs du Jour : Bonheur, amour et optimisme.
-
Lire Minuit dans la ville des songes, de René Frégni
Comme j’ai promis à la bibliothécaire de rendre au plus vite Minuit dans la ville des songes, de René Frégni qui vient juste d’arriver à la Médiathèque, qui est en lice pour le prix des lecteurs du Var 2022 et que je suis autorisée à emprunter bien qu’il ne soit même pas encore mis en rayon, lire dans la salle d’attente en se réjouissant du retard du médecin, lire dans l’ascenseur pour rejoindre le parking, lire en attendant le dîner, lire après dîner et après avoir rangé vite fait bien fait la cuisine, lire jusque tard dans la nuit, si tard que même les cigales sont couchées quand on éteint la lumière, lire en prenant le café le matin, lire à l’arrêt de bateau, lire dans le bateau, lire sur le quai à l’arrivée et finalement décider de s’asseoir sur un banc un moment, lire en faisant la queue chez le marchand d’olives dont on peut se réjouir qu’il soit bien achalandé, lire en attendant le bateau du retour, pouvoir continuer à lire car finalement j’ai raté le bateau, lire dans le bateau, lire en attendant de repartir après avoir rangé vite fait bien fait les courses du marché, lire dans la voiture à l’aller, tu vas avoir mal au cœur, tant pis, lire dans la voiture au retour, tu vas encore avoir mal au cœur, tant pis, lire toute la fin de l’après-midi en compagnie des chats et, au moment où le livre est terminé, comme on est samedi soir et que la Médiathèque ne rouvrira pas avant mardi, recommencer à le lire plus tranquillement car c’est vraiment un très chouette livre sur les livres qui aident à vivre et envisager d’aller pour lire dans la forêt s’installer au pied d’un arbre, sur un banc sur le port, à une table du Provence Plage, à l’ombre du fort Balaguier face à la mer, à la plage le soir, un peu tard jusqu’à ce que la nuit tombe, bien installée l’après-midi dans la fraîcheur et le silence de la maison, etc.