Pour rendre hommage à Axel Kahn, marcher.

Prendre le temps d’écouter quelqu’un et lui dire, encore une fois, qu’il faut parfois accepter les choses comme elles sont, surtout quand on ne peut rien y changer, hélas. La vie est bien souvent injuste, c’est vrai. Il faut parfois se contenter d’éclairer son propre chemin uniquement de la lumière de son cœur, laissant les cœurs de pierre, ternes et gris, là où ils sont.

Admirer les bougainvillées en pleine floraison. Et les lauriers-rose, aussi, si magnifiques. Rouges, roses, blancs. Et les ipomées aux si jolies corolles bleues. Et les plumbagos. Ils sont bleu ciel. Et donc, le ciel.

Faire un gâteau au chocolat pour un gourmand.

Marcher autant que possible car cela fait du bien non seulement au corps mais au cerveau.

S’occuper du linge. Le mettre dans la machine, le sortir du tambour, l’étendre avec soin (linge bien étendu est à moitié repassé), le plier quand il est sec : d’un côté ce qui ne sera pas repassé, de l’autre ce qui sera repassé le lendemain ; lisser les tissus, arranger les cols s’ils rebiquent un peu, tirer sur les jambes des pantalons ; toujours passer le plat de la main sur le linge.

Cuisiner ; une ratatouille ; des poivrons au four ; une tarte aux herbes.

Rassembler en deux piles les livres utilisés avec la jeune candidate car il va falloir les remettre à leur place ; Baudelaire, Marivaux, Beaumarchais, Mme de La Fayette, l’Abbé Prévost, Molière, Stendhal, Flaubert, Albert Cohen, Patrick Modiano, George Orwell, les Lagarde et Michard, le Robert, le Bled, le Grévisse...