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amaryllis

  • Splendeurs


    de l’amaryllis blanc totalement épanoui. Tellement grand et haut que sa tige ploie et qu’il est préférable, pour ne pas que la fleur s’abîme, de la couper et de la mettre dans un vase qui restera aussi sur la table de la terrasse : l’amaryllis aimait bien être entouré du cyclamen, être à l’ombre de la vigne vierge et ainsi recevoir en passant de fugaces visites d’abeilles.

    des pommes rouges, jaunes, et bronze (celles-ci sont les belles canadas, incomparables pour les tartes) installées dans le compotier en verre et près desquelles, en s’installant pour tricoter, on est enveloppé d’un doux parfum qui doit être celui des vergers.

    de la mer aux teintes d’émeraude et de malachite et du ciel qui a préféré le bleu du saphir. Tous deux sont agités par le grand vent. Ainsi, les écumes blanches des vaguelettes font face en souriant aux petits moutons tout blanc.

  • L’amaryllis a fleuri.


    L’amaryllis a fleuri le jour de Noël.
    Dans notre monde, les fleurs éclosent encore comme elles avaient promis de le faire, parce que c’est leur être de fleur de fleurir.
    Fleurs de toute éternité.
    Splendeurs silencieuses.
    Sur les deux fleurs qu’il promet, l’une d’elle s’est bien ouverte et c’était alors comme un bouquet de couronnes de pétales blancs qui a réjoui non seulement les regards, mais aussi les cœurs.
    En la regardant dans la lumière du matin, un doux sentiment de plénitude s’est exhalé de la fleur toute blanche. Il a empli la pièce, et cela a fait du bien.
    La deuxième fleur joue encore à cache cache avec son aînée mais elle apparaîtra elle aussi, un matin prochain. D'ici un jour ou deux.