Très très tôt le matin, se promener dans la grande oliveraie aux 300 oliviers. Gravir quelques restanques, regarder la mer azur du bout de l’horizon, entourer des deux bras quelques arbres centenaires, écouter le vent qui fait danser les branches argentées et répand dans l’air des fleurs pâles.

Voir l’aube repousser en la plissant de nuages roses la nuit obscure pour que pointe un ciel d’un bleu que Poussin avait sur sa palette, à la fois fort pour recouvrir tout le firmament, à la fois tendre pour laisser passer de ci de là dans le paysage éclairé des arbres puis des horizons.