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ipomée - Page 3

  • Face à l'ipomée.

    C’est chaque jour maintenant que l’ipomée offre une ou deux fleurs. Elle pousse bien : ses lianes s’enroulent élégamment et vont même de l’autre côté de la canisse, ce qui n’était pas prévu. Il s’agit donc de faire ressortir les tiges pour les accrocher de l’autre côté.
    Face à elle, le mur blanc de la cour, à l’ombre le plus souvent. On sait déjà qu’en novembre, le 26 exactement, jour de la Ste Catherine où tout prend racine, on plantera à son pied les graines de roses trémières et quelques belles-de-nuit. Mais on voudrait poser un treillis pour y faire pousser une jolie plante grimpante. Oui mais voilà, quoi ? Du chèvrefeuille ? Un jasmin ? Une clématite ? Ah oui, pourquoi pas une clématite… L’Armandii, on se souvient de son parfum….

  • Moisson.

    Le matin, et quelque fois l’après-midi, lire Pèlerinage à Tinker Creek, d’Annie Dillard tout en notant les mots nouveaux qu’on y apprend.
    Recevoir deux jolies lettres et une carte.
    Demander à quelqu'un qui a un beau jardin des graines de roses trémières parce qu’on aimerait en planter le long du mur sud de la cour.
    Cuisiner du caviar d’aubergines.
    Brosser les chats.
    Recevoir les photos d'amis en vacances aux Cinque Terre.
    Se baigner un matin tôt à la plage de La Vernette.
    Donner à une amie un peu du mélange huile d’onagre et huile de bourrache qu’on utilise pour hydrater la peau et l’entendre dire peu de temps après qu’elle trouve ça formidable et qu’elle va le faire aussi.
    Admirer la deuxième puis la troisième fleur de l’ipomée et rêver du moment où on ne pourra plus compter les fleurs tellement il y en aura.
    Un soir, en rentrant d’une journée passée à la clinique, remarquer que le soleil couchant, tellement rose, est très près ce qui le rend énorme. S'arrêter un instant pour l’admirer.
    Ecrire chaque jour.