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la question du lundi - Page 56

  • La question du lundi : la boîte à six œufs dans laquelle on peut n'en mettre que quatre.

    Alors qu’on avait exceptionnellement besoin d’œufs, on a apporté à la ferme de Fabregas la boîte à œufs en même temps que les sacs, les sachets et la caisse à courses, afin de la remplir. Hélas, arrivant trop tard, il n’y en avait plus. Toutefois la boîte à œufs qu’on tenait à la main fit son effet. Exclamations diverses et variées à son sujet qu’on peut résumer ainsi : c’est vraiment bien d’avoir une boîte à œufs ! (D’ailleurs, tous ceux qui venaient récupérer leurs œufs – en fait, il aurait fallu les commander – le faisait dans la fameuse boîte en carton qu’on connait tous, effectivement réutilisable mais quand même jusqu'à un certain point).
    Pour avoir des œufs, il a donc fallu se rabattre sur la petite épicerie de Balaguier qui propose également des produits locaux. De nouveau, la boîte à œufs fit son effet : « Oh ! une boîte à œufs ! Mais comme c’est une bonne idée ! Oh ! que c’est pratique ! » etc. La jeune épicière, après avoir assuré que les œufs provenaient de poules heureuses, pouvant gambader et picorer à loisirs, tendit la main vers la boîte en demandant : « Il vous en faut combien ? » Les œufs, disposés dans un panier, étaient vendus à l’unité. On put ainsi prendre quatre œufs puisque c’est le nombre dont on avait besoin pour faire le cake au citron qu’on avait prévu de faire.

    Et vous, avez-vous une boîte à œufs ? Ici, elle est orange.
    Et rajoutons une question : achetez-vous toujours les œufs par six ?

  • La question du lundi : dire bonjour.

    C’est quand on a commencé à marcher en montagne, en Haute Savoie, qu’on a appris à dire bonjour à ceux qu’on croisait. Un vieux montagnard, qui conseillait sans cesse de marcher d’un pas lent et régulier, allait même plus loin : s’il rencontrait d’autres marcheurs dans des endroits reculés et très hauts, il ne disait pas seulement bonjour mais demandait comment ça allait, disait où il allait lui-même, d’où il venait, et les autres faisaient de même. On ne se croisait pas seulement : on s’arrêtait pour se parler.
    Cette habitude de dire bonjour a perduré : la plupart des randonneurs le font quand ils croisent d’autres randonneurs. Pourtant, il arrive que le bonjour reste sans réponse, suspendu dans l’air ; à ce moment-là, on n’a même pas pu croiser le moindre regard. Comme c’est dommage.
    On a gardé l’habitude du bonjour quand on entre dans un magasin, quand on arrive dans une salle d’attente, quand on monte sur le bateau en s’adressant au batelier, …

    Et vous, dites-vous bonjour sans compter ?