Aussitôt que la vie, le livre que je viens de publier, commence son chemin ; petitement, goutte à goutte, pourrait-on dire. Merci à ceux qui l’ont déjà accueilli et à ceux qui l’accueilleront et partiront ainsi marcher dans la lumière de la colline provençale.
Le bouquet de pivoines est sur la table. C’est le moment de ces fleurs sublimes. Je les ai ramenées du marché près de la mer, délicatement enveloppées dans une large feuille de papier, les portant au creux de mon bras. Il a fallu pour elle sortir le grand vase en verre de Maman. Il est très lourd. Elles ont d’abord été tout en boutons puis, peu à peu, doucement mais sûrement car elles sont fleurs et c’est ainsi que les fleurs vivent, elles ont déplié tous leurs pétales, et ils sont nombreux. Ce fut un instant par pétale. D’un blanc crème et d’un blanc rosé, puis un peu plus rosé tendant vers l’orangé. Et puis cette pose de la tige qui ploie légèrement sous le poids de la fleur mais qui ne rompt pas ! La pivoine ne rompt jamais. Elle est là chaque printemps. Elle sera là chaque printemps. Il est possible, même, qu’il y ait un printemps pour qu’il y ait des pivoines.
marie gillet - Page 6
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Aussitôt que la vie, pivoines.
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Bibliothèque du Musée d’Arts, l’horizon à Notre Dame du mai, des soutiens.
Passer un bon moment à la bibliothèque du Musée d’Arts à Toulon parce que c’est agréable d’être ainsi dans ce lieu qui semble être d’un autre temps : des livres partout, des escaliers pour atteindre les livres, tout est en bois, il n’y a pas un bruit, la lumière est tamisée.
Monter à Notre Dame du Mai – en mai, la chapelle est ouverte. Car il faut un temps pour tout : être dans le quotidien et gratter la terre du potager puis aller regarder l’horizon pour faire grandir son âme comme la terre fait peu à peu grandir les plantes.
Merci beaucoup à ces soutiens à Aussitôt que la vie,
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