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menthe - Page 2

  • Basilic, persil, menthe, coriandre, et sauge.

    Sous le soleil éclatant du jour, on range les plantes d’hiver, cyclamens et bruyères, pour installer, sur le rebord de la fenêtre et sur la table bleue, un semblant de carré de simples : basilic, persil, menthe, coriandre et sauge. C’est encore tout fragile et tout petit, mais, le midi, pour parfumer la salade, on peut cueillir une feuillette de chaque.
    Pour tenir compagnie à ces herbes odorantes, on est allé chercher deux pots de marguerites jaunes. Ainsi, au cas où le soleil du printemps aurait à se reposer momentanément, elles auront toujours l’illusion de la lumière.


  • Les escargots dans le pot de menthe.

    Découvrir dans le gros pot de menthe, au moment où on s’apprête à en couper quelques feuilles pour la salade, plusieurs escargots gourmands. Les prendre délicatement un à un et les poser de l’autre côté, chez la voisine.
    Attendre un peu pour voir s’ils reprennent leur chemin ; les laisser quand ils ont ressortis antennes et yeux bien ronds. Mais sont-ils déboussolés ou pas ? Qu’en est-il de l’âme des escargots ?
    Au fait, Ponge n’a-t-il pas écrit un texte sur les escargots ?
    Poser les ciseaux, s’essuyer les mains sur le tablier, et aller voir les livres de Ponge. Prendre Le parti pris des choses ; feuilleter ; retrouver le texte auquel on pensait ; le lire ; le partager ici :

    « Rien n’est beau comme cette façon d’avancer si lente et si sûre et si discrète, au prix de quels efforts ce glissement parfait dont ils honorent la terre ! Tout comme un long navire, au sillage argenté. Cette façon de procéder est majestueuse, surtout si l’on tient compte encore une fois de cette vulnérabilité, de ces globes d’yeux si sensibles » (Francis Ponge, Le parti pris des choses, Poésie Gallimard, p. 53).