Là où on travaille, il y a des mûriers platanes qui donnent des mûres à profusion. Les fruits, allongés et bien charnus, sont pour la plupart à portée de bras. A chaque fois qu’on passe, hop, une ou deux mûres dans la bouche. Mais un soir, alors que tout est calme, qu’il est un peu tard et que tout le monde est parti, quasiment, aller chercher une chaise, l’installer sous l’arbre et y monter pour laisser libre cours à sa gourmandise : on atteint ainsi des fruits qui sont plus hauts, tiédis par le soleil, sucrés et merveilleusement fondants, très juteux aussi : il faut se lécher les doigts parfois. On peut aller ainsi dans plusieurs endroits de l’arbre, et, disons le, faire la gourmande avec délectation et sans aucun sentiment de culpabilité. Puis, une fois repue, on range la chaise.
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Mûres et gourmandise.
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Sur le chemin : premières mûres.
En marchant vers le mont Salva, au-dessus du Brusc, goûter les premières mûres.