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oliviers

  • Jus de pêche plate.


    Marcher du Lançon vers le Gros Cerveau, un jour d’été que le mistral rend limpide.
    La petite route goudronné laisse la place à un petit chemin où les pierres roulent sous les pas.
    Escalader quelques restanques ; reprendre son souffle à l’ombre d’oliviers trapus ; longer de belles vignes ; laisser son regard voguer des pins jusqu’à la mer où quelques voiliers blancs font signe.
    Au retour, au croisement là-bas en bas, acheter quelques fruits et repartir, le sac en papier dans la main.
    Goûter l’abricot joufflu dont on remet le noyau dans la pochette.
    Croquer la pêche plate dont le jus explose tant qu’il faut se lécher et les doigts et le revers de la main et même l’avant-bras, tout en riant de plaisir.

  • 14 août 2013. Assise.

    Marcher dans la campagne ombrienne, au pied d’Assise, la ville veinée de rose. De part et d’autre du chemin, des soleils, à hauteur d’homme, inclinent leurs corolles assoupies car il est encore très tôt. Au bout du passage, comme un pré avec des oliviers sages, laisse ouvert un paysage de douces collines dont l’horizon est ligné de minces cyprès noirs. Un oiseau chante.