Etre au cœur de l’été.
Sur le plan de travail, poser les tomates de Daniel Vuillon (on a eu une cagette lors de la dernière distribution).
Choisir les plus rondes. Les essuyer avec un chiffon de coton blanc.
Les couper en deux et les poser sur la grande plaque du four en les calant bien les unes contre les autres.
Récupérer le jus dans un saladier où on mélange de l’ail, du persil, du basilic – il faut que le persil et le basilic soient bien frais, juste coupés soit dans le jardin, soit au Lançon, pas très loin. Pour l’ail, utiliser bien sûr de l’ail en gousse et l’écraser en utilisant le presse-ail manuel. Mettre de l’huile d’olive pour que cela fasse comme une pâte.
Poivrer généreusement.
Sur les tomates, poser ce mélange odorant.
Arroser le tout d’huile d’olive très fruitée ; en ce moment, c’est l’huile de Ligurie qu’on utilise.
Mettre au four assez longtemps : les tomates doivent rendre du jus, diminuer de volume mais sans se ratatiner pour autant.
Au moment du repas, poser le plat sur la table : quand toutes les tomates auront été servies dans les assiettes, quand elles auront toutes été mangées, quand on en sera au moment où il faudra aller chercher le fromage et mettre le café en route mais qu’on prendra le temps de discuter, il sera bon de saucer les sucs avec de la baguette bien fraîche.
lançon
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Dans la cuisine : tomates à la provençale.
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Jus de pêche plate.
Marcher du Lançon vers le Gros Cerveau, un jour d’été que le mistral rend limpide.
La petite route goudronné laisse la place à un petit chemin où les pierres roulent sous les pas.
Escalader quelques restanques ; reprendre son souffle à l’ombre d’oliviers trapus ; longer de belles vignes ; laisser son regard voguer des pins jusqu’à la mer où quelques voiliers blancs font signe.
Au retour, au croisement là-bas en bas, acheter quelques fruits et repartir, le sac en papier dans la main.
Goûter l’abricot joufflu dont on remet le noyau dans la pochette.
Croquer la pêche plate dont le jus explose tant qu’il faut se lécher et les doigts et le revers de la main et même l’avant-bras, tout en riant de plaisir.