Marcher dans la campagne ombrienne, au pied d’Assise, la ville veinée de rose. De part et d’autre du chemin, des soleils, à hauteur d’homme, inclinent leurs corolles assoupies car il est encore très tôt. Au bout du passage, comme un pré avec des oliviers sages, laisse ouvert un paysage de douces collines dont l’horizon est ligné de minces cyprès noirs. Un oiseau chante.
cyprès
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14 août 2013. Assise.
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3 novembre 2012. L’espoir du soir.
Comme l’encre qui s’étale sur un buvard impassible,
la nuit est là et va tout engloutir.
Mais, quand il faut fermer les volets à l’heure du sommeil
L’espoir toujours tenace lève les yeux
Et on découvre donc la lune déjà bien claire dans le ciel bleu de Prusse
Peu importe qu’elle s’échappe tout à l’heure
Des mouvantes barrières que les deux cyprès ont posées
de part et d’autre de sa lumière courbée
Sa présence secondaire réveille l’espoir du soir