En rentrant le soir, très tard, rechercher sur les rayons de la bibliothèque les poèmes d’Eluard. Les retrouver. En relire quelques uns. Au fur et à mesure de la lecture, des mots chantent et se signalent parmi d’autres : « tes yeux », « la courbe », « mon cœur », « tes yeux », « sourires », « tes yeux », « jours », « jours », « jours », « les plus beaux yeux du monde », « j’ai vécu », « vivants », « vivant », « les pages lues », « les pages blanches », « ton nom », « coquille vide ». Emmener le volume usé jusque dans la chambre et le poser sur la table de nuit. Compagnon.
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21 janvier 2010. Poésie.
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18 avril 2010. Une certitude.
Savoir qu’on ne s’ennuiera jamais, tant qu’on aura une parcelle de conscience. Il y aura toujours quelque chose à faire, un livre à livre, un ouvrage à broder, une musique à écouter, un poème à se réciter ; ou même, un rayon de soleil à regarder ; ou même encore, un rayon de soleil à se rappeler.