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poème

  • Un poème d'Eluard lu par Guillaume Gallienne

    En sortant d’un lieu où la mort se vit, écouter Frédéric Lodéon et sa belle émission.
    Tout à coup, Guillaume Gallienne lit Premièrement, un poème d'Eluard.
    On écoute.
    On reconnait quelques passages : ah oui, "les guêpes fleurissent vertes", ah oui, "le collier de fenêtres", ah oui, "les barques de tes yeux"… et le fameux "la terre est bleue comme une orange".

    Au grand matin de l’absence la chute.
    Les barques de tes yeux s’égarent
    Dans la dentelle des disparitions
    Le gouffre est dévoilé aux autres de l’éteindre
    Les ombres que tu crées n’ont pas droit à la nuit

  • La vie ensemble.

    Au moment du coucher, prendre comme chaque soir un temps de lecture pour lisser les aspérités de la journée. Le livre qu’on est en train de lire, le dernier journal d’Henry Bauchau s’ouvre à cette page :

    Malgré tout
    le mal qu’on nous fait
    malgré
    celui que nous faisons
    subir aux autres
    Malgré
    la guerre
    les enfants mutilés
    martyrisés
    l’enfer
    que tant de gens s’infligent
    et qu’ils infligent aux autres
    Malgré
    malgré tout
    ne dressons pas le mal
    et le bien face à face
    ils sont en nous
    et dans le cours
    aventureux des siècles
    En face du mal
    en face du bien
    il n’y a rien
    rien que la vie
    ensemble